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You(r)Tube digestif est bien (con)stipé …

You(r)Tube digestif est bien (con)stipé ... dans -> ACTUS lievre

Comme on l’aura noté, la plupart des billets de ce blog se trouvent accompagnés – outre les fautes d’orthographe – de vidéos interférant plus où moins directement avec les textes proposés.
Celles-ci ont pour vocation de donner à voir autrement, multiplier ou agencer les perspectives possibles, car c’est un fait, on ne sait jamais à l’avance comment chaque individu dans toutes ses singularités va pouvoir aborder telle ou telle question. L’angle d’incidence propre à chacun, ou comment il rencontre ceci et cela, par quel média il comprend où devient conscient d’une certaine relation entre les choses.

Qui plus est, pour un blog souhaitant parler d’écologie, et par là-même tournant autour de notions aussi floues que celle de biodiversité, comment ne pas au moins tenter de diversifier contenu et contenant des messages. Respect de l’hétérogénéité des désirs, comme de l’éco-éthologie  …. de chacun.

Ces vidéos, à la production anonyme, composées d’extraits courts toujours sourcés, n’ayant aucune vocation à la reproduction et servant uniquement de support pédagogique, celles-ci viennent donc d’être entièrement supprimées par YouTube, sans avertissement aucun pour atteinte au droit d’auteur.

Peu importe dirons nous, aucune œuvre n’est ici en péril. Seulement, et c’est bien là le problème qui se pose au-delà d’une qualification pédagogique de ces petites vidéos, qualification toujours très subjective et questionnable, car au final c’est bien d’un nouvel empêchement dont il est question.

Il est ainsi une nouvelle fois proclamé l’interdiction pour tout un chacun de digérer ses impressions en réunion. Etre bombardé des images extérieures, oui, mais pouvoir les digérer ou en « photo-synthétiser » les traces autrement, voilà qui est donc impossible. Non, il n’y a qu’un montage possible, non, il n’y a qu’un sens possible que vous altérez dans vos recombinaison, etc, etc. Alors faites le si ça vous amuse, mais faites le tout seul dans votre cave.

La banque sociale des images est ainsi verrouillée, pas plus de crédit ici, et nous sommes tous à court de liquidité. Recyclage des herbes, oui car après tout ça ne fait de mal à personne même si nous aurons toujours moins de talent que les vaches, mais recyclage des images, non, et peu importe la destination !

Nous voilà donc privés d’une certaine technique digestive ou de méditation sur nos propres affects, c’est-à-dire du travail sur les traces ou impressions que laissent les images sur nos corps comme nos esprits. Alors vive les images étrangères qu’on bourre dans des natures incompatibles tout en les privant de certaines de leurs capacités d’incorporation les plus immédiates. Vivre la vie de tout le monde, la surpopulation qui va avec. Mais si, si, faite vos montages, rien ne l’interdit, mais que personne n’en sache rien. Monsieur, coupez votre connexion.

Un jour peut-être comprendrons-nous qu’il existe sans doute une écologie des idées (que celles-ci soit véhiculée par des images, des sons, des textes …) à respecter tout autant qu’une autre. Nous commençons de le comprendre dans la Nature, ses transferts de flux, de matières, et donc d’énergies, mais nous en sommes encore très loin en terme d’information, c’est-à-dire en terme d’énergie pliées dans des images, sons, textes, etc. 
Car là aussi existe des producteurs primaires, des producteurs secondaires, des consommateurs, des décomposeurs, etc., dans un cycle qui fait que chaque niveau nourrit le suivant. Et ainsi de suite dans la boucle, chacun se devant d’être rémunérer comme tel, c’est-à-dire de voir ses conditions de reproduction assurées.

On pourrait d’ailleurs se demander quelle place occupe les hommes dans ce cycle. Après tout les pingouins ne sont pas rémunérés en tant que freegurants du spectacle, ni ne nous attaquent pour diffamation dans les propos que nous leur prêtons. Dans la même idée, et plus sérieusement, suivons G. Bateson : «  [...] le système écomental appelé lac Erié est une partie de votre système écomental plus vaste, et que, si ce lac devient malade, sa maladie sera inoculée au système plus vaste de votre pensée et de votre expérience » Vers une écologie de l’esprit, tome2 

Notre hypothèse est ici la suivante, l’homme est un producteur primaire qui transforme dans et à partir des gratuités des images écomentales du monde. C’est-à-dire qu’il est capable, au sein de ce système écomental plus vaste, de plier celui-ci dans des récits qui sont autant de symptômes de l’histoire de ses rencontres avec. Pour ce faire, il produit des images, des sons que d’autres pourront déplier ultérieurement comme autant de matière première à leur propre production. Se faisant, l’homme dépense donc une certaine énergie de « pliage » dans cette activité que nous dirons « photo-synthétique ».

http://www.dailymotion.com/video/k3IvOzPgYl3oOEymWu Transformation, images et biodiversité …

D’un point de vue de l’équilibre, cette dépense d’énergie se doit d’être « compensée » par les recettes énergétiques qui permettent la reproduction ou la continuité de cette activité. Activité de transformation qui appartient peut-être à sa nature même, de sorte que l’en priver consisterait simplement à l’éliminer. Il est donc plus que nécessaire de pouvoir assurer la continuité de cette fonction. La rémunération énergétique pouvant ici être vue comme la création de liaisons sociales.
Tout comme, et parallèlement, il convient de pouvoir établir au sein de la cité un système de sélection des individus les plus capables pour ce faire. Vaste question, aller voir chez les Grecs.

Mais sans se déplacer beaucoup, constatons simplement que les droits d’auteurs, tout du moins tels que conçus à ce jour, ceux-ci ne sont pas adaptés à une telle écologie. Ils segmentent les flux, brisent la circulation des énergies d’une chaine dont la production est durablement empêchée de se boucler sur elle-même. Ainsi, et en retour, les productions primaires s’affaiblissent très logiquement du manque de leurs recycleurs, comme de l’absence des échelons intermédiaires. Ou comment ici aussi scier la branche sur laquelle …

Les protections, ou plutôt la continuité des actions de chacun se devrait donc d’être équilibrée et assurée. Le choix des « exécutant », sans doute assez dangereusement questionné. Un individu à la figure clairement identifiée ? Un collectif fluide et décentralisé ? Ou comment faire cohabiter les usages tout en respectant les mode de pliage et dépliage de chacun. 

Aujourd’hui, nous sommes encore assez loin de ces questions. Alors plus simplement, comment et pourquoi ne pas mieux préciser la notion d’extrait, ne pas affirmer plus en avant l’exception pédagogique ? Plus généralement, la notion de l’œuvre collective reste largement à introduire dans nos textes, sans doute sur le modèle ou les prémisses du logiciel libre. Nous sommes au XXIème siècle, et voilà beaucoup de travail en perspective face aux enjeux. Qui a parlé de fin de l’histoire ?

Pour conclure un commentaire du professeur Michel Vivant sur la loi DADVSI : « [l'exception pédagogique] permet l’exploitation  »d’extraits d’œuvres ». Expression nouvelle dont on sait simplement qu’elle fait allusion à un lignage plus important que la courte citation… Mais que représente-t-elle vraiment ? 4%, 5%, 10% d’une œuvre ? Ce pourcentage est-il relatif à la pagination totale ? La notion d’extraits manque de sens pour être opératoire»

Soyons malgré tout assez peu confiant … personne ne lâche rien gratuitement. Personne, mais qui ? Un écosystème totalement défaillant quant à son écologie de production immatérielle.

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http://www.dailymotion.com/video/k4oNulh3Di8bShSyFm Des armes qu’on croise ici et là … mais qui surtout ne s’échangent pas …

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Pascal et Spinoza – Pensée du contraste : de la géométrie du hasard à la nécessité de la liberté par Laurent BOVE, Gérard BRAS, Éric MÉCHOULAN. Extraits de la préface de l’ouvrage :

 » (…) chez Spinoza (…) l’aliénation ne se laisse pas penser comme un écart à une origine perdue, comme un écart à soi, mais par l’incorporation d’une puissance extérieure due à l’activité même du désir qui contribue à distraire l’individu de la recherche de son utile propre. L’imitation des affects est le concept clé qui, chez Spinoza, rend compte de cette contrariété par laquelle chacun se fait impuissant (…) 
La vie commune est une construction des sujets dans laquelle prennent sens les expériences de chacun, elle n’est pas simplement une coopération, mais un effort collectif. C’est le principe d’imitation des affects qui permet aux individus tout en affirmant leur ingenium propre de composer un ingenium collectif. L’action collective précède donc l’action individuelle, non en la causant, mais en constituant constamment sa référence en acte. »

De l’écologie sur la Bande FM…

Dénouer une équation existentielle en plantant un clou dans un mur … une séquence des plus classique ! Mais sentir le danger d’une certaine forme d’écologie totalitaro-rampante en écoutant la bande FM … voilà à contrario qui est beaucoup plus rare ! Et pourtant, suintant de l’aveuglante lumière estivale d’une auto-radio décapotable, deux morceaux-tubes se balladent de la bande FM jusqu’aux oreilles pour éclairer notre situation actuelle. Préserver les arbres? Un choix déterminant. Au nom de quoi ? Un choix tout aussi déterminant. En voilà deux modalités comme autant de chanson.

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De l'écologie sur la Bande FM... dans Art et ecologie ressentiment 

«  Toute l’horreur de ma nature « 

Premier morceau, fruit d’une certaine Z pas très zen pour l’occasion, celui-ci nous propose, calculette à la main, de prendre simplement conscience de l’horreur de notre nature (sic!).

 » Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d’autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond.
Je suis un homme et je mesure
Toute l’horreur de ma nature
Pour ma peine, ma punition,
Moi je tourne en rond, je tourne en rond [...]« 

Mort aux passions, mort aux affects, toute l’horreur de ma nature. On croit rêver les oreilles ouvertes. Dans un arsenal législatif si fourmillant à l’encontre de la première insulte, constatons finalement que tout passe. Tout passe au nom de la proposition d’un nouveau paradis blanc, et vite remplacer ce vieux Saint-Pierre par un pinguouin. Mais seulement si vous êtes bien sage dans cette vie là. Etre bien sage ? Ben oui, planter des arbres. Mais quels arbres? Des tubes de stockage à carbonne temporaires. Des arbres d’élevage dont on compte l’existance à la calculette. Des arbres sans histoire, sans aucune autre finalité que de stocker du CO2. Totalitarisme blanc et vert dans la main, vers une uniformisation des multitudes et des singularités qui épuise le réel à l’avance. La fin des rencontres, et vive le monopole des calculettes.

Rien de bien nouveau sur cette ligne de repression des affects, sans cesse de retour sous des masques nouveaux qui ne font que cacher un profond ressentiment contre la vie elle-même. Unité de la forme et du fond, oui nous tournons ici en rond, et signons des deux mains la continuation de cette ligne de mort.

Spinoza, préface à la partie III de l’Ethique, 1677 :  » Quand on lit la plupart des philosophes qui ont traité des passions et de la conduite des hommes, on dirait qu’il n’a pas été question pour eux de choses naturelles, réglées par les lois générales de l’univers, mais de choses placées hors du domaine de la nature. Ils ont l’air de considérer l’homme dans la nature comme un empire dans un autre empire. A les en croire, l’homme trouble l’ordre de l’univers bien plus qu’il n’en fait partie ; il a sur ses actions un pouvoir absolu et ses déterminations ne relèvent que de lui-même. S’il s’agit d’expliquer l’impuissance et l’inconstance de l’homme, ils n’en trouvent point la cause dans la puissance de la nature universelle, mais dans je ne sais quel vice de la nature humaine ; de là ces plaintes sur notre condition, ces moqueries, ces mépris, et plus souvent encore cette haine contre les hommes ; de là vient aussi que le plus habile ou le plus éloquent à confondre l’impuissance de l’âme humaine passe pour un homme divin  [...] Je reviens à ceux qui aiment mieux prendre en haine ou en dérision les passions et les actions des hommes que de les comprendre. Pour ceux-là, sans doute, c’est une chose très-surprenante que j’entreprenne de traiter des vices et des folies des hommes à la manière des géomètres, et que je veuille exposer, suivant une méthode rigoureuse et dans un ordre raisonnable, des choses contraires à la raison, des choses qu’ils déclarent à grands cris vaines, absurdes, dignes d’horreur. Mais qu’y faire ? Cette méthode est la mienne. Rien n’arrive, selon moi, dans l’univers qu’on puisse attribuer à un vice de la nature. Car la nature est toujours la même ; partout elle est une, partout elle a même vertu et même puissance ; en d’autres termes, les lois et les règles de la nature, suivant lesquelles toutes choses naissent et se transforment, sont partout et toujours les mêmes, et en conséquence, on doit expliquer toutes choses, quelles qu’elles soient, par une seule et même méthode, je veux dire par les règles universelles de la nature. Il suit de là que les passions, telles que la haine, la colère, l’envie, et autres de cette espèce, considérées en elles-mêmes, résultent de la nature des choses tout aussi nécessairement que les autres passions ; et par conséquent, elles ont des causes déterminées qui servent à les expliquer ; elles ont des propriétés déterminées tout aussi dignes d’être connues que les propriétés de telle ou telle autre chose dont la connaissance a le privilège exclusif de nous charmer [...] « 

***

 joie dans Des figures, des visages.

  » Ces fruits dans les plis des tissus « 

Le second morceau, fruit d’un certain FC à la proximité jusque là totalement inconnue, celui-ci est heureusement le véritable antidote grand public au précédant. En mode mélancolique, en plus il produit de l’eau ! Des arbres qu’on vient lire et habiter. Des arbres qu’on vient combler de nos récits, de nos agencements. Territoires, nids d’affect et/ou de lecture. La persistence de l’affect, des intensité qui se fixent dans la mémoire et la mélancolie qui si :  » la nostalgie valorise l’objet perdu, la mélancolie sait que cette perte est l’ombre du présent, son arrière-goût immédiat. » Merci à Md pour cette citation de S. Daney et l’éclairage. Si l’écologie est affaire de désir et d’agencement (échelle, arbre, tissu, etc.), elle est aussi affaire de mémoire et de filiation. Ou comment présenter son corps au monde en rapport à l’invention de son histoire, réçit d’existence exprimant ses rencontres et croisements avec, réçit à insérer dans le milieu de l’Histoire. Ou comment composer un monde humain ouvert sur le monde des « choses », créateur de prespectives nouvelles – ces fruits dans les plis des tissus – s’aimant pour lui-même.

«  T’avais mis ta robe légère,
Moi l’échelle contre un cerisier,
T’a voulu monter la première,
Et après
Y’a tant de façon, de manière,
De dire les choses sans parler,
Et comme tu savais bien le faire,
Tu l’as fait
Un sourire, une main tendue,
Et par le jeu des transparences,
Ces fruits dans les plis du tissu,
Qui balance
Il ne s’agissait pas de monter bien haut,
Mais les pieds sur les premiers barreaux,
J’ai senti glissé le manteau,
De l’enfance
On a rien gravé dans le marbre,
Mais j’avoue souvent y penser,
Chaque fois que j’entends qu’un arbre,
Est tombé
Un arbre c’est vite fendu,
Le bois quelqu’un a du le vendre,
S’il savait le mal que j’ai eu,
A descendre

D’ailleurs en suis-je descendu,
De tout ces jeux de transparence,
Ces fruits dans les plis des tissus,

Qui balancent

J’ai trouvé d’autres choses à faire,
Et d’autres sourires a croisés,
Mais une aussi belle lumière,
Jamais [...]« 

***

«  […] une plante est un chant dont le rythme déploie une forme certaine, et dans l’espace expose un mystère du temps.  » Paul Valéry

«  Ils [les arbres] ne sont qu’une volonté d’expression. Ils n’ont rien de caché pour eux-mêmes, ils ne peuvent garder aucune idée secrète, ils se déploient entièrement, honnêtement, sans restriction [...], ils ne s’occupent qu’à accomplir leur expression : ils se préparent, ils s’ornent, ils attendent qu’on vienne les lire.  » Francis Ponge

***

Deux manière d’arriver à un même résultat, des arbres debouts, mais deux mondes humains ou modes d’existence qu’un abîme sépare, comme deux musiques. L’écologie, une musique sur un mode mélancolique (agencement FC), ou nostalgique (la chute façon Z). De l’importance de ne pas laisser dériver la question écologique, le discours s’enfermer dans des niches seulement habités de professionnels et téléologistes de tout poil.

http://www.dailymotion.com/video/x6c0mp
Michel Onfray: la pensée écologique, vers une nécessaire économie du monotéisme … Encore du travail … Sarkosy à l’occasion de la visite du Pape:  » Il légitime pour la démocratie et respectueux de la laïcité de dialoguer avec les religions. Les religions, et notamment la religion chrétienne avec laquelle nous partageons une longue histoire, sont des patrimoines vivants de réflexion et de pensée, pas seulement sur Dieu, mais aussi sur l’Homme, sur la société, et même sur cette préoccupation aujourd’hui centrale qu’est la nature et la défense de l’environnement. »

De si tristes requins…

Image de prévisualisation YouTube

Du récent, et disons le, très inquiétant film de promotion sur les requins à la construction tout à fait débilo-bancale, on finirait bien cependant par tirer un petit grain de sable du désert. Pourtant rien de bien nouveau lorsque l’un des nombreux intervenants exprime avec conviction: « nous détruisons le monde, et nous en avons conscience ».

Grande naïveté et rien de nouveau, oui, sauf l’idée d’un renvoi vers Spinoza. Un Spinoza pour qui la raison humaine n’a aucune force devant la puissance des affects. Des affects-passions nés des effets des corps extérieurs sur le notre. Autrement dit, je peux juger que ceci est bon (préserver la biodiversité), et pourtant continuer à faire le contraire tant que je n’ai pas le désir vrai de ce bon, comme le dirait Misrahi, ou tant que je n’ai pas suffisamment intériorisé cette connaissance pour en faire un affect (actif) nous dirait Atlan.

-  »Ce que j’appelle esclavage, c’est l’impuissance de l’homme à gouverner et à contenir ses passions. L’homme en effet, quand il est soumis à ses passions, ne se possède plus; livré à la fortune, il en est dominé à ce point que tout en voyant le mieux il est souvent forcé de faire le pire. » – Appendice Ethique IV.

De si tristes requins... dans Ecosysteme TV.fr image001

Dans les parties trois et quatre de l’Ethique, Spinoza nous propose et développe toute une stratégie de vie, ou conquête d’existence, qui vise à transformer la raison, connaissance abstraite et impersonnelle, en affects vécus et activants. Le mode d’emploi d’une intériorisation de la connaissance devenant source de joie dans son passage de la troisième à la première personne, sa transformation en affect. Ce que le poète John Keats traduira autrement : « rien ne devient jamais réel tant qu’on ne l’a pas ressenti ».

Inutile de dire que ce film – dont les producteurs ne doivent pas être les derniers des requins – ne nous fait uniquement ressentir (et avec la plus grossière des redondances) qu’une bien triste vague sentimentaliste.com. Symptôme affiché et assumé d’une analyse écologique tant partielle, qu’isolée, et qui prétend pourtant épuiser toute autre vision du monde (les autres, c’est l’argent). Pour paraphraser Nietzsche, il serait sans doute bon de rappeler qu’il n’y a pas de phénomènes écologiques, mais qu’il n’y a qu’une interprétation écologique des phénomènes. Pas assez vendeur, de toute façon l’auditoir est c**.

Il est vrai que l’anthropologie développée dans ce film est totalement navrante dans sa définition et son propos : non l’homme n’est pas qu’un animal qui marche debout, c’est aussi (et surtout !) un animal qui a peur des requins! A côté de cela, ces derniers nous sont présentés comme très… gentils. Anthropomorphisme qui n’a rien à envier à celui que nous avons pu connaître récemment avec nos amis les pingouins.

On pourrait se dire, au diable le discours, il y a urgence, alors pouvu que celui-ci soit efficace. Malheureusement, au sortir de la salle, on s’aperçoit vite que celui-ci est totalement contreproductif sur son auditoire. Simpliste, circulaire et partiel, celui-ci interdit très vite toute forme d’intériorisation. Et on en revient toujours au même constat, la biodiversité n’est pas seulement un objet qui se mesure à la troisième personne, c’est aussi une expérience personnelle à vivre et intérioriser à la première personne du singulier.

avocado dans Education

Comment s’expliquer que des sujets pourtant si essentiels soient soumis à ce genre de traitement naïvo-débile ? Cela en faisant l’économie de toute paranoïa, chose dont nous sortons totalement saturés à l’issu de cet objet cinématographique.

Il semble que la multiplication de ce type de récit écologique mineur annonce, soit  symptomatique de l’émergence d’un nouveau (et vaste) chapitre dans le récit de l’histoire de nos rapports au monde. Un chapitre peut-être rétrospectif, tout du moins dans ses premières lignes. Fruit d’une évolution aveugle, l’évolution cherche une plume à sa biographie. Du corps le plus simple, jusqu’à l’explosion combinatoire de la diversité du vivant, l’émergence de la conscience nous permet d’effectuer ce retour « amoureux » de l’évolution sur elle-même.

Lorsque nous inventons l’écologie pour désigner certains des nouveaux phénomènes dont nous prenons conscience, nous participons à ce retour retrospectif de l’évolution sur elle-même, nouvelle étape vers un nouveau stade de l’évolution qui, pour ce qui nous concerne, impliquera sans doute de profond changement dans nos rapports au monde, avec et dans le monde. De nouvelles combinaisons avec de nouvelles forces, l’optimisation de la souplesse comme critère de décision, la figure du danseur se substituant à celle du conquérant bête.

- Dans la terminologie de Gregory Bateson, (Vers une écologie de l’esprit, tome 2, p. 256, Seuil, Paris 1980), la « souplesse » est à la « rigidité » ce que la « polyvalence » est à la « spécialisation », la « stratégie » au « programme »". Elle est une « potentialité non engagée de changement ». En tant que telle, la souplesse du comportement du type de la « stratégie » est très proche de la redondance qui est le déploiement d’une multitude de versions différentes d’un même schéma organisateur. – wikipédia.

Le Nietzsche de Deleuze nous éclaire sur le devenir des forces naissantes, la philosophie en l’occurrence, et dont nous pouvons émettre l’hypothèse qu’il en irait ainsi pour l’écologie :

« Nous devons penser la philosophie comme une force. Or la loi des forces est qu’elles ne peuvent apparaître, sans se couvrir du masque des forces préexistantes. La vie doit d’abord mimer la matière. Il a bien fallu que la force philosophique, au moment où elle naissait en Grèce, se déguisât pour survivre. Il a fallu que le philosophe empruntât l’allure des forces précédentes, qu’il prit le masque du prêtre (…) le secret de la philosophie, parce qu’il est perdu dès l’origine, reste à découvrir dans l’avenir. Il était donc fatal que la philosophie ne se développât qu’en dégénérant, et en se retournant contre soi, se laissant prendre à son masque (…) au lieu du créateur de nouvelles valeurs et de nouvelles évaluations, surgit le conservateur des valeurs admises. Le philosophe cesse d’être physiologiste ou médecin, pour devenir métaphysicien ; il cesse d’être poète, pour devenir professeur public. »

Les textes de Nietzsche font cohabiter nuance et coup de marteau, et sans doute que Deleuze insiste ici sur le coup de marteau. Mais pour nous la question de l’écologie n’est pas qu’elle devienne professeur public, mais bien plus que dans le même moment, celle-ci oublie dans ses récits le passage d’un versant à l’autre de la colline, du professorat à la poésie et inversement.

http://www.dailymotion.com/video/x1eef3

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+ Les vendredis de la philosophie, émission du vendredi 18 avril 2008, les politiques de Spinoza.

Vers une contre marche des pinguoins freegurants du spectacle ?

Et si les pingouins n’étaient après tout que d’horribles fascistes principalement intéressés au cours du pétrole ? Et si les religieuses sardines devenaient stériles à l’écoute du chant des hommes ? Et si, et si… Si l’homme a toujours eu tendance à figurer les forces impersonnelles de la nature à travers les animaux, il semble qu’un drôle de basculement se soit silencieusement opérer: en charge maintenant aux animaux de figurer les croyances d’hommes devenus soudainement réticents au fait de jouer eux-même leurs propres comédies. L’arrière monde blanc des pingouins empereurs, dernier refuge du bonheur humain ?

We want to pe paid !

µtime: Monsieur le réprésentant des pingouins en colère, pourriez-vous nous présenter en quelques mots l’essence de vos revendications ? Pourquoi et comment contaminer un espace public déjà fortement saturé de revendications catégorielles de toutes les natures ?

Pingouin: Tout d’abord, merci de me permettre cette petite ouverture de la calotte médiatique. Vous parliez réchauffement climatique tantôt, reste qu’il fait encore assez froid chez vous pour qu’elle durcisse encore à ce point. Quelqu’un s’occupe de maintenir des ouvertures ?

µtimeNotre espèce préfère généralement recourir à des couvertures de surface …

Pingouin: Mmmm… Bien, donc revenons à votre question. Voyez autour de vous, nous ne sommes que quelques-uns ici… ils ont été des millions à nous prendre pour des cons ! Il n’était donc que temps de reprendre la parole qui nous avait été odieusement dérobée… et c’est le moins dire!

µtimeDérobée par qui et par quoi ? 

Pingouin: Aujourd’hui, nombre des pingouins que je représente souhaitent s’exprimer très ouvertement sur l’exploitation abusive dont notre espèce a fait l’objet à partr de 2004. Rendez-vous compte que la Marche de l’empereur a récolté sur le marché US pas moins de 77 millions de dollars en quelques 160 jours d’exploitation ! Mais nous les pinguoins, nous les acteurs… nous n’avons toujours pas vu la couleur du premier billet !

µtimeUne petite vodka glace en fin de tournage ? 

Pingouin: Pas même le remboursement de la première semelle de marche ! Mais croyez-vous que nous soyons encore crédibles devant les sardines après ce genre de traitement ? Ne serait-ce que l’autre jour… je m’apprêtais à déjeuner tranquillement quand l’une d’elles se retourne dans mon assiette pour me dire: « tu ne tueras pas ton prochain ! » Et de continuer: « qui vole une sardine perd son oeuf ! » Alors je vous le demande bien… quitte à nous faire passer pour des andouilles devant l’ensemble des bêtes, pourquoi ne pas aller en retour jusqu’à nous payer les justes dédommagements que la situation exige ?

µtime: Sans doute parce que vous êtes des bêtes… c’est ça qui vous dérange ? Parce que vous me parlez des sardines, mais vous-même, n’auriez-vous pas développé certains problèmes identitaires suite à cet immense succès terrestre ? Après tout vos êtes plutôt des animaux marins, ça doit vous faire drôle Hollywwod, non?

Pingouin:  Soyons un peu sérieux et regardons les choses en face ! Nous ne sommes, et ne seront jamais que de pauvres acteurs instrumentalisés au service du syndrome de l’ours en peluche… Mais il est vrai que niveau charges sociales, nous n’avons pas beaucoup de concurrent sur le marché ! Alors dites moi, comment rentre-t-on dans l’écosystème économie ? Par cooptation des espèces ? Doit-on monter un dossier ou alors vient-on vous chercher directement à la maison ? Je discutais l’autre jour de mes droits avec un expert et il m’a dit: « mais voyons monsieur le pingouin, vous y êtes de plein pied dans la société du spectacle… précisément sur un segment très porteur: mon enfant est un animal, il ne parle pas ! »

µtime: Vous ne pouvez tout de même pas reprocher aux hommes d’avoir instinctivement une attitude affectueuse envers…

Pingouin: Ecoutez, votre espèce devrait aussi comprendre qu’il nous arrive également de manger du poisson, et que ça coûte cher ! Nous ne sommes pas que de simples tendres et fidèles pénitents… et si nous nous regroupons ce n’est pas tant par fraternité que par nécessité !

µtime: Qu’avez-vous justement à répondre à des personnes comme Jill S., opposante US à l’avortement qui affirme que « chacune de vos scènes permet de s’assurer de la beauté de la vie et du bien-fondé de sa protection ». Ou encore à Mari H., critique américaine qui voit dans votre comportement  »une indication exceptionnelle de l’existence et du rôle de Dieu ».

Pingouin: Dieu ? La marche des hébreux ? Les papas-mamans ? Mais que peut bien signifier ce concept de vie que vous nous mettez à toute les sauces ?  Tout ce qui n’est pas vous, où plutôt, partout où vous n’êtes pas ? Avec cette satanée mauvaise conscience qui habite votre espèce, on se demande bien comment vous avez pu arriver un jour en haut de la chaîne…  et comme le dit Platon le manchot, un ciel capable par sa vertu propre de demeurer en soi-même, mais se connaissant et s’aimant lui-même suffisamment.

µtime: Vous connaissez Platon ?!?

Pingouin: Je dirais même plus, nous connaissons aussi Zola! Et nous sommes dès maintenant pour un véritable Germinal du pinguoin ! Et plus généralement de toutes les espèces qu’on se permet d’accuser d’hominitude devant les autres ! Nous travaillons d’ailleurs actuellement à associer à notre combat toutes les victimes des documentaires antrop-occidentalo-morphes. Je viens de rencontrer en ce sens certains des freegurants du cauchemar de Darwin, ils sont tout à fait en accord avec nos thèses. Hommes animalisés et animaux humanisés, ceci est un message solennel à tous les manipulés gisants des mornes plaines audiovisuelles: unissez-vous, rejoignez-nous !

Vers une contre marche des pinguoins freegurants du spectacle ? dans -> ACTUS sfbforstbaumschulenpinguinewueste

µtime: A partir de ce point de vue, formulez-vous des revendications matérielles plus concrètes ?

Pingouin: Afin de contrebalancer les effets désastreux qu’ont vos caricatures animées sur nos sources d’approvisionnement, il doit dès à présent nous être assuré les moyens d’une large campagne de diffusion auprès des sardines. Sur la tranche des 0 à 18 jours, la plus sensible. Imaginez un peu une vache venir vous dire devant l’abattoir: « je vous ai vu à la télé hier soir, et vous étiez ridicule à glisser dans l’herbe derrière votre chien« . Comment voulez-vous manger un animal qui pense comme ça ? D’ici à ce que nos sardines soient polluées de vos religions et qu’elles en deviennent ascétiques jusqu’à oublier de se reproduire, je n’y vois qu’un pas ! Pourquoi vivre si c’est pour ce faire manger par un pingouin qu’elles commencent à se dire !

µtime: Et bien j’imagine qu’on pourrait envisager d’interdire la marche de l’empereur aux sardines de moins de 18 jours ?

Pingouin:  Ecoutez… dans un monde interconnecté où tout le monde nage librement, cessez  de croire que les sardines n’auraient pas accès à l’ensemble des bancs de diffusions ! Nous l’assumons, nous sommes pour la censure la plus stricte en la matière ! Et si nous ne sommes pas particulièrement légalistes, la prochaine fois nous n’hésiterons pas à aller devant les tribunaux faire valoir notre juste droit à l’image !

µtime: En quelque sorte, vous demandez qu’on vous foute la paix! Mais vous dites vous-mêmes que nous vivions tous sur une même planète. Ne pensez-vous pas alors que nous appartenions à une même communauté de destin ? Et si oui, en quoi une censure générale ne serait-elle pas une réaction fâcheuse et arbitraire ?

Pingouin: Mais vous voulez qu’on participe à quoi exactement ? Quelle est la place que vous nous proposez ? Ouvrez un peu les yeux, nous ne sommes que des têtes sur des tee-shirt ! J’en profite d’ailleurs pour rassurer ici l’amicale des ours en peluche, nous ne tenons absolument pas à prendre leur place dans le lit de vos imaginaires ! 

µtime: Si je vous ai bien lu, vous refusez également, et très fermement, de faire parti du NCBA (Natural Charity and Business Act). Les bébés phoques, le panda, la baleine bleue, et l’ours blanc semblent ne pas devoir partager votre opinion par exemple. Ne pensez-vous pas également que cette posture soit celle d’un autre âge ?

Pingouin:  Vous citez là quelques espèces chez qui la volonté de se donner à voir dans les médias n’est le fait que de très rares individus. Ceux qui ne sont pas encore éliminés, une poignée, ceux que vous avez pris soin de sélectionner au faciès, soit une autre poignée de la poignée. Je le dis d’ailleurs au passage afin d’éviter tout malentendu éventuel, comme bébé phoque devenu grand nous mangera tout naturellement, c’est avec la plus grande vigueur que nous soutiendrons toute politique d’extinction massive de cette espèce ! Alors oui, nous les pingouins demeurons dans un certain âge de glace et de pierre… sûrement… et alors ? Ce n’est pas ça qui vous fait rêver chez nous ?

µtimePour conclure sur une note disons plus positive, auriez-vous un conseil à donner aux humains dans les rapports que ceux-ci entretiennent avec le monde animal?

Pingouin: Humains idéalo-contemplatifs, suivez mon conseil et débarrassez vous au plus vite de cet encombrement de la pensée qui ne vous mène qu’à ce que les futuristes italiens appelaient en leur temps ce bien triste mimétisme sentimental d’une nature apparente. Les bras nous en tombent de devoir vous raconter des histoires à dormir debout ! Vous voulez nous aider ? Continuez plutôt à faire la peau des phoques et laissez les japonais tranquilles… Je vais même vous dire, parmi les plus vieux d’entre nous, certains préfèrent encore très nettement l’époque où vous nous chassiez, plus respectueux comme ils disent…

30sec dans Ecosysteme TV.fr

[off] …. dites moi, il est à combien le cours de la sardine chez vous en ce moment ? En ce qui nous concerne on traverse une mauvaise passe avec cette nouvelle concurrence des phoques à moteur qui viennent râcler nos fonds de tiroir…  la sardine centrale tente bien de maintenir les cours, mais de plus en plus de pingoins vivent à crédit sur des frigidaires… bien sûr que la libéralisation des prix en basse mer a été une catastrophe… Vous dites ? Vous n’avez pas de solution non plus ? Décevant ! On se demande bien à quoi vous pouvez servir …  passer moi votre caméra, je voudrais faire une photo de vos lunettes pour ma femme !

untitled dans La contre marche du pingouin

Ecosystème TV.fr : Sunday sofa (b)redroom

Chaque semaine, sur le célèbre canapé rouge de VD, Michel fait revivre le parcours de personnalités d’horizons aussi variés que ceux de la chanson, de la littérature, du cinéma ou de la politique.Tout Public (:)

Ecosystème TV.fr : Sunday sofa (b)redroom dans -> ACTUS tpd

     Ampoules grises à faible consommation neuronale, petit village logé au coeur de la ruralité audiovisuelle française, il faut bien admettre que notre version du Twin Peaks dominical dépasse de beaucoup sa petite soeur américaine quand il s’agit de mettre en scène l’absurdité ordinaire. 
Oui-oui, nous allons bien plus loin chez TV.fr !

Un monde sans fin d’après-midi fait d’invités tous pris dans un éternel retour du même. Complétons le dispositif par un jeu de miroir canapé/chaussette versus pantoufle/frigidaire par écrans de télé interposés. L’interactivité maximale ! Deux mondes s’observent. L’isolé damné du dimanche s’invite à la table d’un bon père de famille à la tranquillité rassurante. Pas d’inquiétudes, les convives seront les connus. A l’épreuve du temps, les mots et les choses demeurent donc fidèles à « Identique », cette fameuse divinité multimédia meilleure amie de l’homme juste après le chien. Fourchettes à gauche, couteaux à droite comme au bon vieux temps. Aller, pour déconner on aura peut-être la chance d’entendre un bon mot de Guy B. en digestif.

« La télévision est devenue une industrie où tout est jetable: les émissions comme ceux qui les présentent. » MD

Ici, on bouscule la règle. Pas un mouvement, surtout resté figé jusque dans la posture. Minimiser toute différence brutale de potentiel. Canapé sur chantilly crème, attention ça dégouline un peu. Mais c’est énorme ! En veux-tu en voilà voilà de la resistance. Tiens je vais inviter mon chien à lécher le fond de mon pot de yogourt. Messieurs, apporter moi donc un jeune pour nous imiter nos vieux ! De ceux qui sont morts pour la sainte patrie de la literie et qui ont par ailleurs réussi l’exploit de quitter l’orbite VD(P).

C’est qu’à la cour du bon M. le bienheureux, les troubadours ne manquent pas. Ici, le clonage est une pratique connue depuis des lustres et qui ne manque pas de se transmettre par delà les générations. Les générations d’ailleurs, on ne les compte plus. Sans doute la 5ème après la disparition du logo de l’ORTF. Et aujourd’hui, ils sont plusieurs millions a célébrer silencieusement sa résurrection dominicale. Mais quel est le véritable secret de la secte du dimanche ?

« Le vedettariat, c’est bidon. Vous mettez une vache à la télé, c’est la vache la plus célèbre. » MD

Tant il semble physiquement épuisant de nager dans l’immobilité de canapés couleur sang, l’émissions à cependant le bon goût de vous libérer quelques heures dans un calendrier dominical des plus chargé. Reprenons notre souffle, deux heures à attendre la suite… Le grand ver Tenia avait dit en son temps, celui ou la viande se mangeait encore crue,  »les amis de mes amis sont mes amis« . Faisant sienne cette devise lombricole, nous allons donc pouvoir explorer l’intérorité organique, portrait en 2D d’un intestin infecté par ses amibes, d’un personnage produit par la TV et qui reproduit la TV. 

Rassurons nous dans le monde de VD aucune espèce emblématique n’est en voie de disparition. De digestion ? Faute de mieux, force est d’éructer un grand merci à l’adresse de notre Michel national. Amortir les transitions générationnelles et sociales de notre bon pays nécessite sûrement un énorme savoir-faire. Produire une gaïté populaire bon marché sans les effets secondaires des neuroleptiques ? Voilà bien l’effet tampon indispensable et l’exemplarité d’un pouvoir écologique inégalé dans le recyclage des idées à l’infini. Même à partir des vannes de Guy B., c’est dire si la méthode est économe en énergie.

http://www.dailymotion.com/video/4fRCfHHRLbMofazAr 

Que tous les écoliers prennent leurs cahiers de note, que les étudiants étudient le phénomène et le symptôme! Car voilà peut-être l’écosystème humain le plus économe en informations et énergie extérieures, le pas le plus important vers la résolution finale de la question du mouvement perpétuel, la solution à l’urgence de l’avenir, la pillule à décélérer et dénouer la complexité du monde.
Le réchauffement cathodique ? Vous voulez rire ! La solution technique existe et performe depuis bientôt 50 ans. Bastion nécessaire de la résistance gaulloise à la médicalisation psychiatrique. Extraits. Attention, posologie non communiquée, résultats à dupliquer. La retraite à la TV pour règler les déficits des comptes sociaux, vive le bénévolat, vive le service public !

michou dans David Lynch

Afin de vérifier de visu l’existence réelle de cet OTNI qui réinvente la notion de divertissement globale : enregistrement médicinal le mercredi à partir de 14h00 au Studio GABRIEL : 9 avenue Gabriel – 75008 Paris
Pour assister : 01.42.65.58.00
Pour remercier et vérifier le paiement de sa redevance au service public :
http://relations.france2.fr/

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