Archive pour la Catégorie '-> ACTUS'

Page 16 sur 16

Uniformisation des points de vue, la polémique Allègre

Uniformisation des points de vue, la polémique Allègre dans -> ACTUS image0015

     Devant le développement de l’expression mass-médiatique d’un point de vue toujours plus « standardisé » sur la question écologique, constatons que celui-ci est aussi fabriqué à partir d’une pensée qui ne fait plus que dupliquer un réel de plus en plus préconstitué. Un bien drôle de réel une fois dit que « nous » n’y reconnaissons plus que les effets de ce que nous y avons déjà mis nous-mêmes. Parmi les avatars ce mode de pensée, citons à titre d’exemples à la peau bien dure : l’anthropomorphisme, l’ethnocentrisme, le technocentrisme et toutes formes de réductionisme s’attaquant aux perspectives exprimées par l’existence de formes de vie et d’opinions singulières.

Dans la petite galerie des acteurs « autorisés » au débat, nous entamons ici une liste non exhaustive des penseurs « rebelles ». Liste qui se limitera malheureusement aux presque seuls scientifiques engagés, dans la mesure où l’on peut constater et regretter l’absence de perspectives véritablement artistiques dans ces débats.  Bien que l’on pourrait penser les images esthétisantes d’un Nicolas Hulot (la nature) ou d’un Yann Arthus-Bertrand (la nature et le social) comme relevant quelque peu de cette dernière catégorie.

S’il fallait résumer la pensée et les propos d’Allègre en quelques points :

  • Ce dernier ne nie pas le changement climatique, bien plus il dénigre la monoexplication causale dominante du GIEC, dans la mesure où nous ne connaissons pas bien les mécanismes du cycle de l’eau et du climat. Or l’effet de serre est dû pour 90% à la vapeur d’eau en suspension dans l’atmosphère.

  • Par ailleurs, la problématique du changement climatique ne doit pas occulter les autres enjeux, Allègre souhaitant placer la question de la ressource en eau au centre des débats.

  • Allègre s’oppose à tout « catastrophisme » et cite l’exemple passé du rapport du club de Rome (Meadows 1972,  »Halte à la croissance ? »), comme ayant eu un impact contreproductif sur la prise en compte de l’environnement, ses prévisions alarmistes n’ayant pas été vérifiées par la suite.

  • En conclusion, il réaffirme sa croyance dans le progrès scientifique comme facteur clé de la résolution des problèmes, la question écologique étant pour lui une occasion de croissance économique.

Le montage audio tiré de l’émission de France Culture « La rumeur du Monde » et développant l’ensemble de ces points est disponible à l’adresse suivante : http://www.utime.org/podcast/allegre.mp3.

On peut être d’accord ou pas avec Allègre sur les solutions envisageables, cependant il convient de reconnaître que ce dernier ne fait finalement que rappeler quelques principes de base de la démarche scientifique. Dès lors comment expliquer le tôler général qu’à susciter sa prise de position ? (Voir les articles consacrés sur les sites de liberation.fr, lemonde.fr, express.fr )

Notre opinion est que sans préjugé de la bonne foi des acteurs de l’environnement, ceux-ci s’empresse majoritairement de se rattacher à la mono question climatique, une fois observé que le grand public semble y adhérer. Ce faisant, ils font le pari de l’efficacité de la communication d’urgence : « si nous avons une prise ici, et Dieu sait que c’est difficile, autant ne plus lâcher et en profiter ». Plus besoin de campagnes de communication onéreuses et inefficaces quand un simple coup de vent, une hausse du thermomètre en octobre et toutes autres formes de « communications » naturelles viennent avantageusement s’y substituer.

On pourra certes reprocher à Allègre son technocentrisme, sa croyance au progrès, son occidentalisme etc. etc.., cependant ce dernier est bien l’un des rare à préserver dans l’espace public un minimum de la complexité de la question environnementale. Car le danger de cette communication d’urgence est triple :

  • D’une part la question climatique, occupant tout le terrain, vient masquer les autres, au premier rang desquelles se trouvent la ressource en eau et la question de la biodiversité ;

  • D’autre part le réductionnisme, voir le simplisme qu’elle met en avant n’invite aucunement son auditoire à une compréhension nouvelle du monde, n’aboutissant au final qu’à la promulgation de comportements jugés aujourd’hui « moralement juste », mais tout aussi mécaniques que les précédents.

  • Enfin, en ce qu’elle ne laisse à voir qu’une écologie « négative » construite sur la base de « ne faite pas ci » « il faut moins de ». Or une écologie positive et créative est possible, cependant qu’elle requière un véritable changement de point de vue dans nos relations au monde et une réflexion globale conséquente. Ce à quoi il sera sans doute répondu que le temps presse, ce à quoi nous répondrons que le matériel existe à condition de lui faire un peu de place.

Au final notre point de vue est que Claude Allègre réactualise peut-être à sa manière quelques unes des citations suivantes :

  • « La bêtise est de conclure. » G. Flaubert
  • « La bêtise a toujours raison. La bêtise a toujours le dernier mot. » Angela, pseudonyme France Culture
  • « À la bêtise, tout le monde se retrouve : c’est le lieu commun. » Raphaël Enthoven

Tendances, anticipations et scénarii

Tendances, anticipations et scénarii dans -> ACTUS co2

Compte tenu des données aujourd’hui en notre possession, nous pouvons imaginer les scénarii suivants :

  • Changement climatique : augmentation de l’intensité des événements extrêmes, diminution des précipitations et hausse des températures en saison sèche. Poursuite de la fonte des glaciers et de la calotte polaire. Pour certaines des zones géographiques d’importances (grandes zones de production céréalière, zone d’approvisionnement en eau des mégalopoles), les effets potentiels restent imprévisibles à ce jour. 

  • Pression démographique : projection selon la moyenne de l’hypothèse basse et medium de l’ONU, soit autour des 9 milliards d’individu en 2050.  

  • Urbanisation et aménagement spatial: poursuite de l’urbanisation mondiale dans les pays en développement confirmant les projections attendues par l’ONU (2/3 de la population mondiale en 2050 vit dans les villes). Néanmoins des pressions à la baisse apparaissent dans les mégalopoles des pays industrialisés.  

  • Industrialisation : fluctuation cyclique de mouvements de délocalisation/relocalisation en fonction des ressources rares. 

  • Gouvernance mondiale : échec récurrent des négociations multilatérales (OMC, ONU), bilatéralisation des échanges commerciaux et concentration des accords sur des axes prioritaire (Chine/USA). Stagnation économique mondiale du fait du renchérissement des coûts environnementaux, de l’énergie et des matières premières induisant inflation et anticipations négatives. La réduction de l’horizon de confiance, une préférence accrue pour le présent freinent les investisseurs.  

  • Energie : Peak Oil, fin de la rente pétrolière dans certain pays producteurs et large déploiement du nucléaire civil.  

  • Santé : large déficit des systèmes de santé publics et continuation de la privatisation du secteur, apparition d’une médecine à deux vitesses du fait de la hausse des prix et de l’apparition de nouvelles pathologies complexes.  

  • Agriculture : poursuite des pressions (grande distribution, Brésil) à la baisse sur les prix à la consommation, i.e. à la baisse des revenus des producteurs dans un contexte de raréfaction de l’offre. Faible extension des terres arables pour limiter la déforestation et ses conséquences sur les climats locaux, la désertification et la sédimentation des cours d’eau. Le stock de nouvelles technologies agricoles  non encore usitées diminue, alors même que les rendements sont réduits du fait de la hausse des températures estivales et de la baisse du niveau des nappes dans certaines des régions productrice clés (Corn Belt). Au niveau du commerce agricole, on passe d’une logique d’accès des exportateurs aux marchés à une logique d’accès des importateurs au surplus disponibles, dans la mesure où la production mondiale de céréale est maintenant durablement inférieure à la consommation mondiale. les Seuls les changements de régime alimentaire viennent ralentir l’épuisement des stocks.

  • Conflits : terrorisme actif, menaces d’attaques sur les infrastructures de la ressource en eau (Turquie) et tensions frontalières sur les ressources partagées (Inde/Pakistan).

« Rien de nouveau sous le soleil, à part le soleil », réponse à Mme Lepage

Le jeudi 19 octobre 2006, Corine Lepage était l’invité du rendez-vous des politiques sur France Culture. Réactions.      

     Peut-être que si nous arrêtions d’opposer économie et écologie un instant, nous verrions peut-être apparaitre l’opposition plus fondamentale de l’écologie d’avec la sphère sociale, une fois celle-ci entendue comme l’ensemble de nos modes de vie. Si l’économie est bien, comme son origine le laisse à penser, la gestion des ressources rares, on ne voit pas ce qui pourrait empêcher l’eau et l’air d’intégrer son champ. Si bien qu’il n’existe aucune opposition « ontologique » entre une pensée économique et une pensée économique, comme le rappel bien l’étymologie des termes. La seule question devient alors : est il acceptable de « marchandiser » la nature ?

Mais là Mme Lepage vous balayez le problème de la relation de l’homme à la nature d’un trait de plume, réactualisant le désormais célèbre « on ne va pas couper les cheveux en cent » de madame de Panafieu, la question étant selon vous aussi « vieille que le monde ». Mais le monde bouge et le problème se pose sans doute autrement quand ce n’est plus l’homme qui va au monde mais le monde (ou son image) qui vient à un homme de plus en plus spectateur, de plus en plus consommateur (indépendamment du niveau de ressource)…Par ailleurs, de par l’importance prise par le peuplement de l’homme sur la planète, et plus précisément par couple démographie/puissance énergétique, la croissance de notre sphère humaine englobe à présent la sphère naturelle, à une vitesse encore inconnue à nos capacité de réflexion et de méthode.

Alors la nouveauté, c’est peut-être que l’homme n’est plus aujourd’hui le seul acteur social structurant au moment ou nous commençons à situer les problèmes au niveau d’une socio-biosphère, à rencontrer globalement mais peut-être aussi de nouveau (cf. Dieux Grecques et Romains, animistes) ces personnages puissances impersonnelles que sont le climat, l’air, l’eau, le besoin en diversité…L’apparition d’acteurs sociaux d’un type nouveau implique donc de nouvelles revendications et un partage des ressources entre humain et non humain à repenser, forcement aux désavantages des seuls premiers.

« Vieux comme le monde »

     Mais s’il y a bien quelque chose de vieux comme le monde, c’est bien encore votre discours du développement durable, où au final, vous nous proposez une cohorte désarticulée d’interrogations autour de quelques questions très anciennes. A savoir :

·         Le livre 5 de l’éthique à Nicomaque d’Aristote – Nature de la justice et de l’injustice – qui nous présentait déja en son temps un calcul de l’équivalent des travaux. Autrement dit comment rémunérer ce que chacun apporte réellement à la société (création-destruction), ce qui débouche toujours sur la même question du partage des richesses entre les différents acteurs sociaux. Aujourd’hui on appellera ça externalité en croyant dire quelque chose de nouveau.

·         Concernant le célèbre principe pollueur-payeur : « voilà la loi que je propose: quiconque aura corrompu l’eau d’autrui, eau de source ou eau de pluie ramassée, en y jetant certaines drogues, ou l’aura détournée en creusant, ou enfin dérobée, le propriétaire portera sa plainte devant les astronomes et fera lui-même l’estimation du dommage. Et celui qui sera convaincu d’avoir corrompu l’eau, outre la réparation du dommage, sera tenu de nettoyer la source ou le réservoir conformément aux règles prescrites par les interprètes, suivant l’exigence des cas ou des personnes (Platon, Les lois, livre VII 400 a. JC). »

·         Au regard de nos comportements généraux : « or, les hommes venant à rencontrer hors d’eux et en eux-mêmes un grand nombre de moyens qui leur sont d’un grand secours pour se procurer les choses utiles, par exemple les yeux pour voir, les dents pour mâcher, les végétaux et les animaux pour se nourrir, le soleil pour s’éclairer, la mer pour nourrir les poissons, etc., ils ne considèrent plus tous les êtres de la nature que comme des moyens à leur usage ; et sachant bien d’ailleurs qu’ils ont rencontré, mais non préparé ces moyens, c’est pour eux une raison de croire qu’il existe un autre être qui les a disposés en leur faveur. » Spinoza, l’Ethique, appendice du livre I.

·         Enfin, seul appui réel de votre discours, toujours et encore cela : « Le quatrième répandit sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de surchauffer les hommes par ses ardeurs ; ainsi les hommes furent surchauffés d’une chaleur torride, ils maudirent le nom de Dieu qui peut déclencher ces fléaux, et ne voulurent pas se repentir et le glorifier. » Apocalypse de Saint Jean. Technique vieille comme le monde mais qui ne réussit pas à masquer les carences, pas plus que le manque d’actualisation autour de ces réflexions.

« Symptôme inquiétant »

     Il est donc globalement très inquiétant de constater qu’une personnalité aussi éclairée, devant laquelle on ne pourra que saluer la maternité de loi sur l’eau du 3 janvier 1992 [1], ne soit pas en mesure d’actualiser son discours à la hauteur des enjeux. Mais comment agir à dessein quand on reste enfermée dans une fausse dialectique entre l’économique et l’écologique, quand on participe à la diffusions de termes floues et confus (parlons-nous d’environnement, de milieu humain, d’écologie politique ou scientifique ? de morale ou d’éducation ?). Ne nous étonnons plus que Monsieur Hulot, avec ses images simples et esthétisantes, rafle la mise. Car à mélanger encore les choux et les carottes, comment être encore surpris :

·       de ne pouvoir poser les questions clairement et établir ainsi un même constat commun ?
·       de ne pas pouvoir produire de nouveaux énoncés politique, notamment  à partir de matériaux neufs tels que l’éthologie, le quantique, etc.…

Ce qui est nouveau c’est l’irruption du soleil dans notre sphère de décision politique et sociale, ce qui ne l’est pas ce sont les mots pour le dire. Et c’est peut-être bien là le seul point qui mérite de nous affliger de tristesse, nous coévoluons avec les choses, de sorte que peut-être nous ne les connaissons jamais plus que nous-mêmes…



[1] La loi sur l’eau de janvier 1992 marque vraisemblablement un tournant dans la législation environnementale de notre pays, en tant qu’elle met au centre du dispositif la reconnaissance de la notion d’écosystème et par la même, la nécessité impérieuse d’une gestion globale et concertée de la ressource (prise en compte de l’eau sous toutes ses formes : ressource vitale, écosystème, support d’activités, etc.) 


Evaluation subjective :

· Restitution de la complexité : 4/10, manque d’actualisation au niveau de l’état des lieux; 
· Incitation à la réflexion individuelle : 2,5/10, des pistes…majoritairement coercitives sur fond de catastrophisme généralisé; 
· Incitation à l’expérimentation individuelle: 0,5/10, en tant que l’on s’interdit toute mise en perspective nouvelle;
 

Remède possible :

Entretien avec Félix Guattari : Qu’est-ce que l’écosophie ? Sur le site de la revue Chimère.
http://www.revue-chimeres.org/pdf/termin56.pdf 

5 minutes dans le noir

     La collection des sparadraps « écolo-médiatiques » automne hiver 2007 semble des plus réussie. Avec cette douceur climatique, les décolletés sont de sortie et le météo-climatologue devient le nouvel oracle exclusif des ignorants pessimistes de tout poil. A côté de cela, des thématiques aussi importantes que l’eau sont tout simplement occultées des débats. Drôle de hiérarchisation de l’information, de celle que ne renierait pas Jean-Pierre Pernaut. 

« 5 minutes pour la planète » en éteignant sa lumière…intérieure…symbolique équivoque tout de même. Parce que si la solution revient à promouvoir des comportements tout aussi mécaniques que ceux qu’ils souhaitent dénoncer, en demeurant complètement déconnectés de toute forme de réflexion individuelle, où est l’éducation, l’expérimentation nouvelle ?  Qui va à la chasse perd sa place, en gros. Donc sauf à compter sur un ou deux Tsunamis, ce sont surtout les mémoires qui seront éteintes dans quelques mois. A moins que tout cela ne fut qu’un sondage de plus à l’échelle national. Peut-être aussi qu’appeler à 5 minutes de réflexions « tout court » est un gros mot. 

Evaluation subjective :

· Restitution de la complexité : 0/10, en tant que l’on n’apprend rien et qu’on occulte le reste; 
· Incitation à la réflexion individuelle : 0,5/10, en tant que l’on ne donne aucun moyen pour; 
· Incitation à l’expérimentation individuelle: 0/10, en tant que l’on propose un comportement tout aussi mécanique que les autres ; 

Remèdes possibles :

Concernant le changement climatique : le dossier multimédia du journal Le Monde en date du 2 février 2007.
http://www.lemonde.fr/web/vi/0,47-0@2-3228,54-862637,0.html
Concernant les principaux enjeux environnementaux à l’échelle de la planète : la lettre d’information du Worldwatch Institute.
http://www.worldwatch.org/user/register/ 

Ecosystème TV.fr : Sunday sofa (b)redroom

Chaque semaine, sur le célèbre canapé rouge de VD, Michel fait revivre le parcours de personnalités d’horizons aussi variés que ceux de la chanson, de la littérature, du cinéma ou de la politique.Tout Public (:)

Ecosystème TV.fr : Sunday sofa (b)redroom dans -> ACTUS tpd

     Ampoules grises à faible consommation neuronale, petit village logé au coeur de la ruralité audiovisuelle française, il faut bien admettre que notre version du Twin Peaks dominical dépasse de beaucoup sa petite soeur américaine quand il s’agit de mettre en scène l’absurdité ordinaire. 
Oui-oui, nous allons bien plus loin chez TV.fr !

Un monde sans fin d’après-midi fait d’invités tous pris dans un éternel retour du même. Complétons le dispositif par un jeu de miroir canapé/chaussette versus pantoufle/frigidaire par écrans de télé interposés. L’interactivité maximale ! Deux mondes s’observent. L’isolé damné du dimanche s’invite à la table d’un bon père de famille à la tranquillité rassurante. Pas d’inquiétudes, les convives seront les connus. A l’épreuve du temps, les mots et les choses demeurent donc fidèles à « Identique », cette fameuse divinité multimédia meilleure amie de l’homme juste après le chien. Fourchettes à gauche, couteaux à droite comme au bon vieux temps. Aller, pour déconner on aura peut-être la chance d’entendre un bon mot de Guy B. en digestif.

« La télévision est devenue une industrie où tout est jetable: les émissions comme ceux qui les présentent. » MD

Ici, on bouscule la règle. Pas un mouvement, surtout resté figé jusque dans la posture. Minimiser toute différence brutale de potentiel. Canapé sur chantilly crème, attention ça dégouline un peu. Mais c’est énorme ! En veux-tu en voilà voilà de la resistance. Tiens je vais inviter mon chien à lécher le fond de mon pot de yogourt. Messieurs, apporter moi donc un jeune pour nous imiter nos vieux ! De ceux qui sont morts pour la sainte patrie de la literie et qui ont par ailleurs réussi l’exploit de quitter l’orbite VD(P).

C’est qu’à la cour du bon M. le bienheureux, les troubadours ne manquent pas. Ici, le clonage est une pratique connue depuis des lustres et qui ne manque pas de se transmettre par delà les générations. Les générations d’ailleurs, on ne les compte plus. Sans doute la 5ème après la disparition du logo de l’ORTF. Et aujourd’hui, ils sont plusieurs millions a célébrer silencieusement sa résurrection dominicale. Mais quel est le véritable secret de la secte du dimanche ?

« Le vedettariat, c’est bidon. Vous mettez une vache à la télé, c’est la vache la plus célèbre. » MD

Tant il semble physiquement épuisant de nager dans l’immobilité de canapés couleur sang, l’émissions à cependant le bon goût de vous libérer quelques heures dans un calendrier dominical des plus chargé. Reprenons notre souffle, deux heures à attendre la suite… Le grand ver Tenia avait dit en son temps, celui ou la viande se mangeait encore crue,  »les amis de mes amis sont mes amis« . Faisant sienne cette devise lombricole, nous allons donc pouvoir explorer l’intérorité organique, portrait en 2D d’un intestin infecté par ses amibes, d’un personnage produit par la TV et qui reproduit la TV. 

Rassurons nous dans le monde de VD aucune espèce emblématique n’est en voie de disparition. De digestion ? Faute de mieux, force est d’éructer un grand merci à l’adresse de notre Michel national. Amortir les transitions générationnelles et sociales de notre bon pays nécessite sûrement un énorme savoir-faire. Produire une gaïté populaire bon marché sans les effets secondaires des neuroleptiques ? Voilà bien l’effet tampon indispensable et l’exemplarité d’un pouvoir écologique inégalé dans le recyclage des idées à l’infini. Même à partir des vannes de Guy B., c’est dire si la méthode est économe en énergie.

http://www.dailymotion.com/video/4fRCfHHRLbMofazAr 

Que tous les écoliers prennent leurs cahiers de note, que les étudiants étudient le phénomène et le symptôme! Car voilà peut-être l’écosystème humain le plus économe en informations et énergie extérieures, le pas le plus important vers la résolution finale de la question du mouvement perpétuel, la solution à l’urgence de l’avenir, la pillule à décélérer et dénouer la complexité du monde.
Le réchauffement cathodique ? Vous voulez rire ! La solution technique existe et performe depuis bientôt 50 ans. Bastion nécessaire de la résistance gaulloise à la médicalisation psychiatrique. Extraits. Attention, posologie non communiquée, résultats à dupliquer. La retraite à la TV pour règler les déficits des comptes sociaux, vive le bénévolat, vive le service public !

michou dans David Lynch

Afin de vérifier de visu l’existence réelle de cet OTNI qui réinvente la notion de divertissement globale : enregistrement médicinal le mercredi à partir de 14h00 au Studio GABRIEL : 9 avenue Gabriel – 75008 Paris
Pour assister : 01.42.65.58.00
Pour remercier et vérifier le paiement de sa redevance au service public :
http://relations.france2.fr/

1...1213141516



Secrétaire-Chsct-Crns |
Communication NonViolente -... |
ma vision des choses!!! |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Boîte à idées
| robert robertson
| Le VP Marie-Victorin