Un écosystème est un complexe dynamique composé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes (biocénose), de la nature inerte (biotope). Les êtres humains, en tant que partie intégrante des écosystèmes, tirent bénéfices des « biens et services » produit par leur fonctionnement. Si l’on devait tenter de cataloguer ceux-ci on obtiendrait quelque chose d’assez proche de la typologie suivante :
· les services de prélèvement tels que celui de la nourriture et de l’eau;
· les services de régulation vis à vis des inondations, de la sécheresse, de la dégradation des sols, des maladies ;
· les services d’auto-entretien tels que la formation des sols, le développement du cycle nutritionnel;
· les services culturels tels que les bénéfices d’agrément, les bénéfices d’ordre esthétiques et les autres avantages non matériels.
Source : Millenium Ecosystem Assessment
Station « d’essence » en libre service
On serait tenté de dire que ces biens et services nous sont fournis gratuitement. Ceci est peut-être vrai jusqu’à un certain point. Car pour maintenir des écosystèmes « productifs », il est nécessaire de leur abandonner certaines des ressources dont nous aurions pu faire un autre usage. Par exemple limiter nos prélèvements en eau pour maintenir les zones humides, par exemple au détriment de l’agriculture irriguée . En ce sens, on peut parler de coût d’opportunité. Pour maintenir le service de pollinisation des abeilles, nous devons renoncer à utiliser certains pesticides et ce renoncement à un coût économique (stock de produit, adaptation à de nouvelles pratiques culturales…). Mais si ce service a un coût, comme tous croissants avec la pression démographiquee et l’urbanisation, il n’en demeure pas moins que 80% des plantes à fleur sont pollinisée par les abeilles et que pour les cultures, le travail de l’abeille assure en plus d’une qualité supérieure de la production, une meilleure aptitude germinative. Ainsi, d’après les travaux de Costanza et al. 1997, la valeur économique de la pollinisation par les abeilles est estimée au global à 117 milliards de $ (1994). Pour nous donner un ordre de grandeur, le PIB de la France était de 1 700 milliards de $ en 2004.
Dans son article « la maladie de la disparition« , Jean Zin nous prècise : »Yann Moulier-Boutang donne en exemple l’activité de pollinisation des abeilles comme illustration de la nouvelle richesse sociale qui se constitue dans une société de la connaissance où ce n’est pas la production directe de miel qui est la plus importante mais la contribution des abeilles à la dissémination de l’information génétique, activité « gratuite » dont le coût (plus de 50 milliards) s’avère bien plus considérable, lorsque la pollinisation vient à manquer, que le montant assez ridicule comparativement (quelques centaines de millions) des ventes de miel. »
Bien que l’homme ce soit considérablement détaché de ses écosystèmes « naturels », bon nombre de ses activités demeurent donc très fortement « subventionnées » par ceux-ci. Vraisemblablement à un point tel que de nombreuses activités ne seraient pas rentables sans cet apport. L’exemple de la ville de New-York est souvent cité en exemple. Confrontée à la gestion de ses effluents urbains, la ville avait le choix entre la construction d’une couteuse centrale d’épuration et le fait de maintenir en l’état la forêt environnante afin de bénéficier de sa capacité de filtration naturel des eaux usées. Il a été choisi de valoriser l’écosystème forestier et de répondre au besoin en service de traitement des eaux par la voie « naturelle ». Economie d’argent, valorisation du service environnemental de la forêt, préservation des autres biens et service de l’écosystème (séquestration de carbone, biodiversité, apports récréatifs et culturels…)
Car tous ces différents biens et services résultent de la « bonne santé » des écosystèmes, santé qui permet la continuité des échanges de matière, d’énergie et d’information le long des différents cycles (eau, carbone, azote…), chaines alimentaires et de relations (coévolutions, symbiose…). Les interactions existantes entre les différents êtres vivants vont de pair avec un mixage et recyclage permanent avec des substances organiques et minérales. Celles-ci, absorbées par les organismes vivants pour leur croissance, reproduction, sont ensuite rejetées sous forme de déchet pour les uns, nouvelle matière première pour les autres. Le schéma ci-dessous reprend l’ensemble des biens et services fournis par chaque type d’écosystème.
Les différents services fournis selon le type d’écosystème, source : Millenium Ecosystem Assessment
Circuit touristique et échelle vers le grand air
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Les termes sont peut-être à manier avec précaution, car parler en termes de services et de ressources peut conduire encore davantage vers ce qui ressemble à une « économisation ce l’environnement » (en empruntant cette expression : http://yannickrumpala.wordpress.com/2011/08/20/sur-l%e2%80%99economisation-comme-force-et-comme-tendance/ ).
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