http://www.dailymotion.com/video/k4cuscFpd2zwv9wAn9 « L’expérience nous apprend assez qu’il n’est rien dont les hommes soient moins capables que de modérer leurs passions, et que, souvent, aux prises avec des passions contraires, ils voient le meilleur et font le pire : ils se croient libres cependant, et cela parce qu’ils n’ont pour un objet qu’une faible passion, à laquelle ils peuvent facilement s’opposer par le fréquent rappel du souvenir d’un autre objet. »
Correspondance, Spinoza à G.H. Schuller.
***
La Nature
Suite aux quelques propos liminaires de la note précédente, rentrons maintenant un peu plus en avant dans la pensée du philosophe pour éviter tant que possible trop de confusion. La Nature pour Spinoza n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous appelons aujourd’hui très communément nature, à savoir ce reliquat du monde où ne sont pas les hommes et leurs techniques.
La Nature de Spinoza, celle-ci est une et unique. Il n’y a rien derrière, elle est sa propre cause, la cause de tout existant (table, pierre, éléphant, etc.). L’homme étant fait de cette Nature, on notera donc tout de suite que la différence entre l’artificiel et le naturel ne peut faire sens pour Spinoza, tout se composant et se décomposant sur le seul et unique plan d’immanence qu’est la Nature.
Sur un tel plan d’immanence, un corps constitué est aussi bien une langue, un cheval, un autobus, une société humaine, etc., soit des ensembles de parties qui se combinent sous un certain rapport.
C’est-à-dire des agencements de parties plus où moins autonomes, branchements qui forment des compositions plus ou moins durables en fonction de la puissance de l’ensemble dans ses rencontres sur le plan de Nature.
Soit quelque chose d’assez proche de ce que nous avions appelé des machines. Captures partielles de code des parties, mise en commun, articulations entre des vitesses et lenteurs, des capacités d’affecter et d’être affecté qui forment dans ce cas un tout dont la puissance est supérieure à celle de ses parties. Sur cette notion de machine, idée qui n’est pas exprimée de la sorte chez Spinoza, les propos de Samuel Butler semblent pouvoir cependant éclairer notre représentation d’un tel plan de composition.
***
« Chacun de nous est sorti d’animalcules indéfiniment petits dont l’identité était entièrement distincte de la notre ; et qui font partis de notre système reproducteur ; pourquoi ne ferions-nous pas partie de celui des machines ? Ce qui nous trompe c’est que nous considérons toute machine compliquée comme un objet unique. En réalité, c’est une cité ou une société dont chaque membre est procrée directement selon son espèce. Nous voyons une machine comme un tout, nous lui donnons un nom et l’individualisons ; nous regardons nos propres membres et nous pensons que leur combinaison forme un individu qui est sorti d’un unique centre d’action reproductrice. Mais cette conclusion est anti-scientifique, et le simple fait qu’une machine à vapeur n’a été faite par une autre ou par deux autres machines de sa propre espèce ne nous autorise nullement à dire que les machines à vapeur n’ont pas de système reproducteur. En réalité, chaque partie de quelque machine à vapeur que ce soit est procrée par ses procréateurs particuliers et spéciaux, dont la fonction est de procréer cette partie là, et celle-là seule, tandis que la combinaison des partie en un tout forme un autre département du système reproducteur mécanique … » Samuel Butler « le livre des machines » citation extraite de l’Anti-Œdipe par Deleuze (:) Guattari.
***
Ces incessantes combinaisons entre particules pourraient également nous faire penser à une certaine chimie, celle des cycles de transformation des matières comme l’azote ou le carbone par exemple. Mais tout comme il n’y a pas de notion de machines, il n’y a pas plus de notion explicite de cycle chez Spinoza. Sauf peut-être pour les particules libres qui passent d’un corps constitué à un autre, d’un rapport à un autre.
Retenons donc que les corps composés (air, arbres, hommes, …) s’efforcent de s’approprier des particules sous leurs propres rapports. L’air capture le carbone sous la forme de CO2, l’arbre sous la forme de matière organique (cellulose, …), les sols et les eaux sous la forme de sédiments (calcaires, …) et ainsi de suite. Il n’y a pas ici de cycle à proprement parler, mais accroissement dynamique des puissances. Les corps composés capturent en fonction de leur puissance, se combinent dans la limite de leur puissance, afin d’augmenter leur puissance.
Au niveau de ces corps, nous avons donc comme une science spinoziste des poisons et des nourritures. Le corps arsenic détruit (poison) le rapport caractéristique du corps sang, rapport qui s’inscrit lui-même dans le rapport constitutif homme. L’homme mange, c’est-à-dire qu’il incorpore (nourriture) des particules de viande sous son propre rapport. C’est-à-dire qu’il casse les liaisons qui font que la viande est viande, de sorte que cette viande prenne le rapport caractéristique de la chair humaine.
La Nature ? Des mouvements infinis de composition, de décomposition et de recomposition entre des corps aux frontières mobiles. Il est ainsi que rien ne se perd et rien ne se crée hors de la Nature, tout se transforme dedans : capture de parties communes ou destruction de rapport.
***
http://www.dailymotion.com/video/k5Ir2EbibPWx4inh80
***
L’homme dans la Nature
« Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée (…) Vous voyez donc que je ne situe pas la liberté dans un libre décret, mais dans une libre nécessité. » Correspondance, Spinoza à G.H. Schuller.
***
De cette Nature dont nous venons de dresser quelques-uns des traits caractéristique, relevons que celle-ci ne peut être que sourde et aveugle à l’existence de l’homme. Une existence pas même nécessaire au sens où elle n’est pas causée par elle-même. Ou pour le dire autrement, l’existence de l’homme ne suffit pas à l’expliquer. L’homme est contingent.
Dans le langage de Spinoza, on dira que l’homme est un mode fini, c’est-à-dire une modification de la Nature. Il est ainsi déterminé par des causes extérieures à exister et agir selon des modalités précises et déterminées. Il est non libre.
Par ailleurs, l’homme ne peut percevoir que certains des attributs infinis, aspects dirions-nous, de la Nature. Plus précisément l’Etendue et la Pensée, deux attributs dont les corps et les idées forment respectivement les modes.
Mais si l’homme n’est donc pas un empire dans un empire selon la formule, il n’en demeure pas moins une partie spécifique de cette Nature. Il est fait de cette Nature, mais possède un rapport caractéristique, c’est-à-dire un corps composé d’un ensemble de rapports de mouvements et de repos entre les particules qui le composent. A ce rapport correspond un certain degré de puissance, c’est-à-dire être capable d’affecter ceci, être affecté par cela, comme être sourd et aveugle au reste.
Je ne peux pas ce que peut un cheval ou un autobus, bien que je sois fait de la même Nature. Ou pour le dire autrement, ma surface d’inscription (lecture du monde et impression de traces) n’est pas la même, tout comme mes possibilités d’écriture (laisser les traces de mes captures).
***
« Un individu, c’est d’abord une essence singulière, c’est-à-dire un degré de puissance. A cette essence correspond un rapport caractéristique ; à ce degré de puissance correspond à un certain pouvoir d’être affecté. Ce rapport enfin subsume des parties, ce pouvoir d’être affecté se trouve nécessairement rempli par des affections. Ainsi les animaux se définissent moins par des notions abstraites de genre et d’espèce que par un pouvoir d’être affecté, par les affections dont ils sont « capables », par les excitations auxquelles ils réagissent dans les limites de leur puissance. »
Spinoza, Philosophie pratique par Gilles Deleuze.
***
Sous l’un de ses aspects l’homme est corps humain, sous un autre, esprit humain. Mais cet esprit ne peut commander le corps, et inversement le corps de peut commander à l’esprit. Il n’y a pas de lien causal entre un mouvement du corps et un mouvement de l’esprit, il y a strict parallélisme entre ces deux attributs.
***
« De ce qui augmente ou diminue, aide ou contrarie la puissance d’agir de notre corps, l’idée augmente ou diminue, aide ou contrarie la puissance de penser de notre esprit. »
Proposition XI, Ethique III.
***
Qu’est-ce donc que l’esprit humain ? L’idée du corps humain. L’essence de l’esprit consiste à affirmer l’existence actuelle de son corps. Il n’y a pas de faculté de volonté dans l’esprit autre que la puissance de l’entendement. Il y a identité entre volonté et entendement. Je n’agis qu’à partir de ce que peux comprendre des affections qui m’arrivent du monde, et plus encore, je n’agis librement qu’à partir de ce que je peux rendre à mon désir.
A une affection du corps, effet d’un corps extérieur sur le mien, correspond une idée de cette affection dans l’esprit. Une idée qui enveloppe un affect, c’est-à-dire la conscience d’une affection du corps. La conscience est donc le sentiment d’un passage, d’une transition vécue d’une moindre puissantes (affect de tristesse) à une plus grande puissance (affect de joie), et inversement.
Moindre puissance d’agir dans le corps née d’une mauvaise composition avec un corps extérieur, moindre puissance de penser dans l’esprit du fait que celui-ci forme une idée de l’affection qui n’affirme qu’une réalité partielle ou mutilée de l’état son corps. Et inversement pour une plus grande puissance dans l’Etendue comme dans la Pensée.
***
« (…) nous, comme êtres conscients, nous ne recueillons jamais que les effets de ces compositions et décompositions : nous éprouvons de la joie lorsqu’un corps rencontre le nôtre et se compose avec lui, lorsqu’une idée rencontre notre esprit et se compose avec elle, de la tristesse au contraire lorsqu’un corps ou une idée menacent notre propre cohérence. Nous sommes dans une telle situation que nous recueillons seulement « ce qui arrive » à notre corps, « ce qui arrive » à notre esprit, c’est-à-dire l’effet d’un corps sur le nôtre, l’effet d’une idée sur la nôtre. Mais, ce qu’est notre corps sous son propre rapport, et notre âme sous son propre rapport, et les autres corps et les autres esprits ou idées sous leurs rapports respectifs, et les règles d’après lesquelles tous ces rapports se composent et se décomposent – tout cela, nous n’en savons rien dans l’ordre donné de notre connaissance et de notre conscience. Bref, les conditions dans lesquelles nous connaissons les choses et prenons conscience de nous-mêmes nous condamnent à n’avoir que des idées inadéquates, confuses et mutilées, effets séparés de leurs propres causes[1] (…) »
Spinoza, Philosophie pratique par Gilles Deleuze.
***
L’idée que je forme d’une affection d’un corps extérieur est donc tout d’abord mutilée et partielle en ce qu’elle ne recueille que les effets séparés des causes de l’affection. C’est-à-dire qu’elle ne me renseigne au mieux que sur la nature de mon propre corps, non sur son rapport avec le corps extérieur, et encore moins sur la nature de ce dernier. C’est une idée inadéquate ou confuse source de passions et de fixations imaginaires.
***
ETHIQUE III : DEFINITION GÉNÉRALE DES SENTIMENTS [Affects]
LE SENTIMENT [Affect] QU’ON APPELLE LA PASSIVITÉ (pathema) DE L’ÂME [Esprit] EST UNE IDÉE CONFUSE, PAR LAQUELLE L’ESPRIT AFFIRME UNE FORCE (vim) D’EXISTER DE SON CORPS OU D’UNE PARTIE DU CORPS, PLUS GRANDE OU PLUS PETITE QU’AUPARAVANT; CETTE FORCE ÉTANT DONNÉE, L’ESPRIT LUI-MÊME EST DÉTERMINÉ A PENSER A TELLE CHOSE PLUTÔT QU’A TELLE AUTRE.
EXPLICATION
Je dis en premier lieu qu’un sentiment [affect] ou (seu) passion de l’âme est une idée confuse. Car nous avons montré (voir la proposition 3) que l’esprit est passif en tant seulement qu’il a des idées inadéquates ou confuses.
Je dis ensuite : par laquelle l’esprit affirme une force d’exister de son corps ou d’une partie du corps, plus grande ou plus petite qu’auparavant. En effet, toutes les idées que nous avons des corps révèlent (indiçant) plus l’état actuel de notre corps (selon le corollaire 2 de la proposition 16, partie II) que la nature du corps extérieur; et celle qui constitue la forme d’un sentiment doit révéler ou exprimer l’état du corps ou d’une de ses parties, état qu’ils possèdent du fait que sa puissance d’agir – autrement dit d’exister – est augmentée ou diminuée, aidée ou contrariée. Mais il faut remarquer que, lorsque je dis : une force d’exister plus grande ou plus petite qu’auparavant, je n’entends pas que l’esprit compare le présent état (constitutionem) du corps avec un état passé, mais que l’idée qui constitue la forme du sentiment [affect] affirme du corps quelque chose qui enveloppe réellement (revera) plus ou moins de réalité (realitatis) qu’auparavant. Et comme l’essence de l’esprit consiste (selon les propositions 11 et 13, partie II) à affirmer l’existence actuelle de son corps, et que par perfection nous entendons l’essence même d’une chose, il suit donc que l’esprit passe à une perfection plus grande ou plus petite, quand il lui arrive d’affirmer de son corps ou d’une partie du corps quelque chose qui enveloppe plus ou moins de réalité qu’auparavant. Donc, en disant plus haut que la puissance de penser de l’esprit est augmentée ou diminuée, je n’ai voulu dire rien d’autre que ceci : l’esprit s’est formé de son corps ou d’une partie du corps une idée qui exprime plus ou moins de réalité (realitatis) qu’il n’en avait affirmé de son corps. Car on estime l’excellence des idées et la puissance actuelle de penser d’après l’excellence de l’objet.
J’ai ajouté enfin : cette force étant donnée, l’esprit lui-même est déterminé à penser à telle chose plutôt qu’à telle autre, afin d’exprimer aussi, outre la nature de la Joie et de la Tristesse qu’explique la première partie de la définition, la nature du Désir.
***
http://www.dailymotion.com/video/kX9v8mpN2qISedmZxX
***
La nature de l’homme
Continuons d’avancer très vite. Comme le rappelle Deleuze, la critique des passions tristes de Spinoza est profondément enracinée dans la théorie des affections que nous venons de survoler, théorie qui découle elle-même de la définition de la Nature. Et c’est bien vers cette critique des passions tristes que nous nous dirigions petit à petit.
Pourquoi Spinoza n’est pas de ceux qui pensent qu’une passion triste ait quelque chose de bon ? Comme nous venons de le voir, les passions tristes ne sont que des consciences partielles de soustractions de puissance : diminution des intensités dans le corps, de la réalité des affirmations de l’état du corps dans l’esprit. Les passions tristes nous séparent de notre puissance d’agir, nous laissent comme remplis et fixées dans des images qui ne correspondent pas à notre nature.
Notre nature ? C’est-à-dire la nature des modes finis. Comme un possible écho à notre notion floue de durabilité, pour Spinoza, chaque chose dans la Nature s’efforce de persévérer dans son être (conatus). Il en va ainsi pour l’homme.
Ce n’est donc ni un être supérieur, ni une quelconque faculté de volonté (libre décret de l’esprit) qui fait courir l’homme, c’est le désir. L’homme, comme tous les corps constitués de la Nature, poursuit l’effort pour persévérer dans son être. Il s’efforce d’augmenter sa puissance d’agir et de penser.
L’homme ne recherche (appétit) que l’accroissement dynamique sa puissance d’agir dans la Nature. Mais par rapport aux autres corps ou degrés de puissance de la Nature, l’essence de l’homme, en tant qu’il perçoit les effets des corps sur le sien et est capable de se former des idées de ses idées (réflexivité de l’attribut Pensée) est le désir. C’est-à-dire l’appétit avec conscience de lui-même.
***
ETHIQUE Partie III, PROPOSITION VI
Toute chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être.
ETHIQUE Partie III, PROPOSITION VII
L’effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n’est rien de plus que l’essence actuelle de cette chose.
ETHIQUE Partie III, PROPOSITION IX, SCOLIE
Cet effort, en tant qu’il a rapport à l’âme seule, s’appelle : Volonté. Mais lorsqu’il a rapport en même temps à l’Ame et au Corps, il se nomme : Appétit. L’appétit, par conséquence, n’est pas autre chose que l’essence même de l’homme, de la nature de laquelle les choses qui servent à sa propre conservation résultent nécessairement; et par conséquent, ces mêmes choses, l’homme est déterminé à les accomplir.
D’ailleurs, entre l’Appétit et le Désir, il n’y a aucune différence, sinon que le désir se rapporte généralement aux hommes en tant qu’ils sont conscients de leur appétit (…)
***
Nous désirons donc d’abord ce qui nous est utile pour gagner en puissance, et nous posons les valeurs du désirable en suite. Ainsi, ce que nous disons bon ou mauvais traduit d’abord l’histoire de nos combinaisons avec le monde, joies ou tristesses des rencontres, et non les propriétés de celui-ci.
De part la conscience que l’homme a de son conatus, celui-ci est désir, appétit avec conscience de lui-même. Déployer son désir, voilà qui commande chacun à la recherche de son utile propre. Autrement dit, à découvrir et construire son autonomie par la connaissance vraie de sa nature. Ce qui consistera précisément pour celui qui devient raisonnable à rechercher la joie par la sélection des bonnes rencontres, pour arriver au final à produire des joies actives.
***
« (…) Il arrive à Spinoza de définir le désir comme « l’appétit avec conscience de lui-même ». Mais il précise qu’il s’agit seulement d’une définition nominale du désir, et que la conscience n’ajoute rien à l’appétit (« nous ne tendons pas vers une chose parce que nous la jugeons bonne, mais au contraire nous jugeons qu’elle est bonne parce que nous tendons vers elle[2] »). Il faut donc que nous arrivions à une définition réelle du désir, qui montre du même coup la « cause » par laquelle la conscience est comme creusée dans le processus de l’appétit. Or, l’appétit n’est rien d’autre que l’effort par lequel chaque chose s’efforce de persévérer dans son être, chaque corps dans l’étendue, chaque âme ou chaque idée dans la pensée (conatus). Mais, parce que cet effort nous pousse à agir différemment suivant les objets rencontrés, nous devons dire qu’il est, à chaque instant, déterminé par les affections qui nous viennent des objets. Ce sont ces affections déterminantes qui sont nécessairement cause de la conscience du conatus[3] ».
Spinoza, Philosophie pratique par Gilles Deleuze.
***
http://www.dailymotion.com/video/k5KYVL4IWv1Bz9PApC
***
[1] Ethique, II, 28, 29.
[2] Ethique, III, 9, sc.
[3] Ethique, III, déf. du Désir (a pour que la cause de la conscience fût enveloppée dans ma définition… »).
0 Réponses à “Des ponts pour des chaussées : Spinoza pour l’écologie ? (partie 2)”