Petite compilation de liens pointant vers différents articles de la revue vacarme traitant des questions écologiques.
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* L’art et les fins de l’écologie, de la « Terre en danger » au droit à la survie par Yates McKee, Vacarme 34 hiver 2006
L’intervention artistique dans le champ écologique vise moins désormais à donner figure au globe, qu’à désorienter une référence devenue trop consensuelle à l’environnement. Face à des gouvernants tentés de jouer les droits de la terre contre ceux qui la peuplent, l’enjeu est d’inventer, au ras du sensible, une géo-politique.
* Petites natures – enquête, enquête réalisée par Rachel Easterman-Ulmann, avec Catherine Bonifassi, Frédérique Ildefonse et Jean-Philippe Renouard, Vacarme 14 hiver 2001
« Un scorpion veut traverser le fleuve. Mais il ne sait pas nager. Il avise un hippopotame et lui demande : – Puis-je monter sur ton dos pour traverser le fleuve ? L’hippopotame lui répond : – Tu me prends pour un imbécile ? Si je te prends sur mon dos pour traverser le fleuve, tu vas me piquer, et je mourrai. – Mais non, dit le scorpion, car si je te pique, je vais me noyer. – D’accord, dit l’hippopotame. Le scorpion grimpe sur son dos, et ils entament la traversée. Au milieu du fleuve, le scorpion pique l’hippopotame. – Qu’est-ce qui t’a pris ? dit l’hippopotame, en sombrant. Tu vas mourir aussi. – Je n’y peux rien, dit le scorpion. C’est ma nature. » Nous avons adressé quatre questions à différentes personnes qui, par leurs activités, sont confrontées d’une manière ou d’une autre à la nature. 1. À quelle nature avez-vous à faire ? 2. Vous apparaît-il qu’existe quelque chose comme un ordre naturel ? 3. Pouvez-vous donner des exemples, où l’utilisation de la nature comme argument vous a énervé(e) ? 4. Y a-t-il des choses (inventions, pratiques sociales, technologies, discours) qui, parce qu’elles bousculeraient la nature, vous effraient ? Voir aussi l’avant-propos de Frédérique Ildefonse du Vacarme 14 hiver 2001: Contre l’argument de nature.
* Du sérail au parc zoologique, par Christine Desrousseaux, Vacarme 11 printemps 2000
Les premiers enclos où des bêtes vivaient en semi-liberté sous surveillance humaine furent construits en Perse antique et s’appelaient des paradeisos. Entre ces lieux édéniques et les zoos d’aujourd’hui, véritables arches de Noé, engagées dans la protection des espèces menacées d’extinction, l’histoire de l’enfermement des bêtes a suivi le cours d’orientations multiples, des ménageries royales aux jardins zoologiques modernes.
* Un sillage sans bateau, rencontre avec Elisabeth de Fontenay par Frédérique Ildefonse, Vacarme 11 printemps 2000
Dans son livre Le silence des bêtes, Élisabeth de Fontenay a parcouru toute l’histoire de la philosophie à partir de la question de l’animal. Elle dénonce la manière dont certaines organisations conceptuelles oppriment les animaux et occultent la question de l’animalité. Elle dénonce l’utilisation seulement stratégique qui a pu être faite de l’animal et fait la tentative d’un discours philosophique qui, sur ce sujet, évite d’être un « système métaphorique latent ».
http://www.dailymotion.com/video/x39569
* Une politique de l’hérésie, entretien avec Isabelle Stengers, entretien réalisé par Stany Grelet, Philippe Mangeot & Mathieu Potte-Bonneville, Vacarme 19 printemps 2002
Depuis la publication, en 1979, de La Nouvelle alliance, co-écrit avec le prix Nobel de chimie Ilya Prigogine, Isabelle Stengers n’a cessé de combattre toutes les formes de disqualification péremptoire – des sciences entre elles, de savoirs canoniques vis-à-vis des savoirs dominés, des experts vis-à-vis des citoyens, etc. Aussi a-t-elle lutté sur deux fronts : en rappelant aux savoirs dominants les conditions matérielles et historiques de production des vérités qui sont les leurs ; en donnant de l’écho aux savoirs dominés, qu’ils soient issus de cultures traditionnelles – les sorciers -, qu’ils aient été écartés au profit d’autres pratiques – l’hypnose -, ou qu’ils fassent l’objet d’une élaboration collective – les usages de drogues. L’effet de liste donne une idée à la fois de l’intérêt et de la perplexité que suscitent chez nous les textes d’Isabelle Stengers. Intérêt pour une éthique politique qui refuse toute espèce d’arrogance ; pour une attention aux savoirs minorisés et aux mécanismes d’empowerment par lesquels ils s’insurgent ; pour un engagement politique à la fois constant et mobile, auprès des junkiebonden néerlandais, du Collectif sans ticket de Bruxelles ou des militants anti-OGM. Mais perplexité face au sentiment que tous les objets en viennent à s’équivaloir, pourvu qu’ils sentent le soufre : le pragmatisme à la hollandaise et le culturalisme de Tobie Nathan, le néo-paganisme américain et l’écologie politique, la contestation de l’expertise médicale par des groupes de malades du sida en Europe et la contestation des thérapies occidentales par des religieux en Afrique.
* Ground zero, par Philippe Mangeot, Vacarme 34 hiver 2006
Dotée d’un budget modeste et œuvrant dans l’un des pays les plus pauvres du monde, le Timor-Leste, l’association Haburas peut néanmoins se targuer de deux formes de luxe : considérer que le dénuement de ses administrés ne dispense pas un État de se soucier d’écologie ; ne pas se priver, quand bien même elle critique les errements des autorités timoraises, de soutenir celles-ci contre les menées prédatrices des gouvernements voisins.
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* Voir également sur le site de la Revue le portiQue - numéro 20 2007, Gilles Deleuze et Félix Guattari : Territoires et devenirs - l’article de Benoît Goetz L’araignée, le lézard et la tique : Deleuze et Heidegger lecteurs de Uexküll
* Sur le site de la vie des idées, note de lecture - Bienvenue dans l’anthropocène – de l’ouvrage Comprendre le changement climatique, sous la direction de Jean-Louis Fellous et Catherine Gautier.
[...] les incertitudes sur l’ampleur et la dynamique du phénomène ne sauraient disqualifier les conclusions générales : la terre se réchauffe et l’activité de l’homme en est largement la cause. Ce constat conduit les auteurs à employer couramment le terme d’anthropocène, signifiant par là que nous serions entrés dans une nouvelle ère géologique, marquée par l’émergence de l’activité humaine comme élément déterminant de l’évolution du système terrestre.
* Sur le site de la vie des idées, note de lecture – Pour une histoire naturelle de l’homme – de l’ouvrage de Jean-Marie Schaeffer, La fin de l’exception humaine.
Selon J.-M. Schaeffer, l’affirmation selon laquelle l’homme est une exception parmi les vivants parce qu’il pense a conduit à une survalorisation des savoirs spéculatifs au détriment des savoirs empiriques. C’est à critiquer cette vision du monde, véritable obstacle au progrès scientifique, et à redonner toute sa légitimité au naturalisme que son ouvrage est consacré.
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