Archive mensuelle de août 2007

De la dégradation des écosystèmes aux conflits

     Deux récentes conférences du Woodrow Wilson Center’s website nous rappellent que les deux grands facteurs d’incertitude que sont la bulle démographique d’un côté, le changement climatique de l’autre, sont amenés à peser lourdement sur la continuité et la sécurité de nos modes de vie actuels.

  • “Demography and Conflict: How Population Pressure and Youth Bulges Affect the Risk of Civil War”: voir ici

  • “Climate-Security Connections: An Empirical Approach to Risk Assessment”: voir ici

Si l’on comprend assez intuitivement qu’à ressource constante, l’accroissement des populations sur un même territoire induit une pression supplémentaire et immédiate sur les services et produits des écosystèmes desquels les individus tirent leurs subsistances, la relation directe entre dégradation environnementale et instabilité politique demeure incertaine. Or devant la montée de l’angoisse climatique, les instances militaires ne sont pas plus épargnées que les autres. Pour elles, il s’agit dès maintenant d’évaluer l’impact des divers scénarii possible de changement climatique, au niveau de leurs stratégies de défense et de sécurité nationale.

De la dégradation des écosystèmes aux conflits dans -> ACTUS image0014

A titre d’exemple, voir le rapport commandé par la Défense américaine (PDF) qui examine les conséquences d’un changement climatique brutal sur la sécurité national américaine.

     Il est maintenant démontré que toutes les atteintes à l’équilibre des écosystèmes affaiblissent en retour les activités humaines (réduction des inputs et des capacités de recyclage des outputs). Au final les conséquences sont qu’on on aboutit vraisemblablement, d’un point de vue collectif, à plus de difficultés dans le maintien de capacités sociales et organisationnelles équilibrées sur le long-terme. Comme la pression sur les écosystèmes intensifie la compétition pour l’accès à l’eau, aux terres productives et aux produits de la pêche, les risques de conflits d’usages se voient par conséquent accrus.

Seulement si cette séquence logique semble aller de soi, l’analyse des précédents historiques dans le domaine de l’eau, ressource libre multi usages et transfrontalière, nous montre que loin de renforcer les tensions, sa raréfaction est également une occasion d’accord et d’organisation. Sur les 50 dernière années, seulement 37 « disputes aquatiques » se sont traduites par des violences, dont 30 impliquant Israël et ses voisins. En dehors du Moyen Orient, on dénombre uniquement 5 conflits violents alors même que 157 traités ont été négociés et signés dans le même temps. Le cas des accords de partage des eaux de l’Indus entre l’Inde et le Pakistan est à ce titre tout à fait remarquable.

Rappelons pour mémoire que les 263 bassins hydriques des fleuves transfrontaliers représentent 45% de la surfaces des terres du globe, accueillent 40% de la population mondiale et 60% du débit mondial des fleuves et rivières. 145 pays sont concernés par un partage des ressources, et 33 sont presque entièrement dépendant de ressources extérieures. Dans le cas d’un pays comme le Pakistan, 70% de toutes ses eaux prennent sources en dehors du pays. En Europe, un fleuve comme le Danube traverse aujourd’hui 17 nations.

Les liens entre ressources et conflits

Généralement les conflits sur une ressource peuvent avoir deux causes souvent complémentaires :

image0022 dans -> NOTIONS D'ECOLOGIE

Cependant, au niveau de chaque pays, on pourrait imaginer un schéma plus complet, lequel pourrait ressembler à celui-ci :

image003 dans -> PERSPECTIVES TRANSVERSES

     La reproduction des flux, soit de l’ensemble des biens et services environnementaux produits par le territoire, est vulnérable aux pollutions, à la surexploitation, aux destructions occasionnées par les changements d’affectation de l’utilisation des sols (urbanisation, infrastructures de transport…). Une fois fragilisé, on assiste à une diminution des stocks qui induit une raréfaction des ressources impactant en retour (le stock est un input de la production des flux) la bonne reproduction des flux. La raréfaction des ressources en termes de stocks disponibles incluant également une compétions accrue sur leurs usages, demandant une réponse politique et économique adaptée.

Rappelons qu’une ressource est un flux quand elle est disponible de manière périodique et que le taux de prélèvement demeure inférieur au taux de renouvellement. Une ressource est un stock quand un prélèvement de celle-ci mène directement à une baisse identifiable et mesurable de son volume.  Plus précisément, six catégories de ressource pourraient être définies:

  • Non renouvelable, non recyclable (pétrole, gaz, charbon, uranium)

  • Recyclable (les minéraux)

  • Reproductible, mais non renouvelable (eau)

  • Reproductible pour une appropriation privée (nourriture)

  • Stockable et renouvelable (bois et foret)

  • Renouvelable pour une appropriation collective (pêche, espèces biologiques)

Le « governance level» du schéma correspond à la question : comment les institutions politiques et économiques locales sont-elles capables de gérer une situation de pénurie, en interne, en coopérant avec leurs voisins ? Autrement dit quelle est la capacité du système économico-politique local à absorber les crises, tout du moins à ne pas en aggraver les effets sur la sphère des équilibres sociaux.

Un second niveau existe, celui de l’« attractiveness level ». Ce dernier correspond à la question : comment investir et se couvrir dans tel ou tel pays ?Soit la sécurité des biens et des investissements du fait de l’existence d’un type de cadre socio-juridique local. Ce niveau vient ainsi s’additionner à celui de la gouvernance locale, en plus d’avoir un impact sur la fuite des ressources rare vers un marché mondial régulé ou non (trafic).

Ces deux niveaux viennent donc renforcer ou réduire, au cas par cas, les effets d’une dégradation des ressources naturelles du pays sur sa sphère sociale. Determinant ainsi des condition plus ou moins favorables à l’irruption de conflit sur les ressources. Le lien entre dégradation environnementale et conflit n’est donc pas une relation directe mais bien intermédiée par des facteurs institutionnels (on englobera le culturel sous ce terme) et renvoie donc à une analyse des situations au cas par cas.

Terminons ce petit tour d’horizon en présentant une liste de liens anglophones traitant de la sécurité environnementale. Thématique qui semble assez largement sous-développée dans des pays tels que la France.

Environmental Literacy Council : Conflict and Natural Resources publications 

IISD Publications Centre : Environment and Security 

Conserving the Peace: Resources, Livelihoods and Security : Environmental pressures destabilize nations and regions. They can displace waves of environmental refugees from their homes. Increasing competition for water, fisheries and productive land will increase the risks. The Environmental Security Team seeks to identify the environmental factors that could contribute to increased political tension or future conflict, and neutralize them through preventive diplomacy, as well as promoting ways of repairing damage.

Environmental Change and Security Project Report : « From Planting Trees to Making Peace:The Next Steps for Environment, Population, and Security. »

Global Environmental Change and Human Security: Conceptual and Theoretical Issues : « It is certainly the case, as Our Common Future implies, that human security is promoted and threatened by a variety of economic, cultural, political and environmental factors. Research at GECHS pays special attention to the environmental component of human security-and insecurity-but it places this componen in a broader context of social processes and institutions as appropriate. The research guidelines develofor the GECHS Project are an extension of thinking and concern expressed on Our Common Future, and examined from various perspectives, and in different parts of the world, over the past ten years. »

An abrupt climate change scenario and its implications for United States national security. : « The purpose of this report is to imagine the unthinkable-to push the boundaries of current research on climate change so we may better understand the potential implications on United States national security. »

Understanding Environment, Conflict, and Cooperation : « The present document represents UNEP’s response to the growing worldwide interest in further exploring the environment and security nexus and the contribution of timely and credible assessments to conflict prevention. »

Des figures, des visages : petites ritournelles de l’époque

Des figures, des visages : petites ritournelles de l'époque dans Deleuze greensun

Avec la révolution industrielle s’opère l’accomplissement de l’individu moderne, maître et possesseur de la nature, empire dans un empire. Les chemins d’une révolution écologique encapsulés dedans ? Si tant est que cette formule ait un sens, quelles nouvelles productions pour quels nouveaux types d’individus ? Du retour d’un certain paganisme à un individu fragment de la nature.

Avant de penser la chose, encore faudrait-il dresser quelques petits portraits des différentes formes de l’individu actuel, des formes forcément déjà dépassés. On pense à Nietzsche dans son Zaratoustra : le dernier pape, les deux rois, le plus hideux des hommes, l’homme à la sangsue, le mendiant volontaire, l’enchanteur, l’ombre voyageuse, le dernier homme, l’homme qui veut périr, l’ane, le serpent, l’araignée, etc … toutes ces formes qui préparent et accomplissent le basculement d’un monde vers la mort de Dieu.

A notre minuscule niveau, laisser nous tenter à esquisser quelques portraits tentatives sonores de l’époque. Tiens, et pourquoi pas en détournant, tant qu’on y est, le concept de ritournelle cher à Deleuze et Guattari. On connait la chanson, mais qu’est-ce que je chante au juste quand je sorts de chez moi, quand je rencontre une femme, quand je vais travailler and so on.

En un sens général, on appelle ritournelle tout ensemble de matières d’expression qui trace un territoire, et qui se développe en motifs territoriaux, en paysages territoriaux (il y a des ritournelles motrices, gestuelles, optiques, etc.). En un sens restreint, on parle de ritournelle quand l’agencement est sonore ou ’’dominé’’ par le son » Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et schizophrénie, tome 2 : Mille plateaux, Ed. de Minuit, 1980, p. 397. Ritournelle : forme de retour ou de revenir, notamment musical, lié à la territorialité et à la déterritorialisation, et fabriquant du temps. » Arnaud Villani, Le vocabulaire de Gilles Deleuze, Les Cahiers de Noesis n° 3, Printemps 2003, p. 304.

Qui chante quoi appartient à quoi ?

On pourrait bien imaginer-imager quelques-unes de ces « espèces » qui peuplent la sphère de nos pensées. A chacune sa chanson, son éthologie propre, sa manière de coloniser et de composer un territoire. Ce serait alors l’ensemble des relations entre ces territoires qui constitueraient une certaine « écologie de la pensée ». Immanente, à tout moment infiniment variable dans le temps et l’espace.

territoires 

L’homme des va-leurs

L’homme de l’ici

L’homme d’un pro-grès

L’homme antico-pessimis-tique

Petit fragment, cliché instantané bruyant de notre époque…

L’eau, facteur d’instabilité en Chine – Perspectives pour 2015 et 2030

L’eau, facteur d’instabilité en Chine – Perspectives pour 2015 et 2030 dans Entendu-lu-web china

Deux bonnes bonnes raisons de découvrir le rapport d’Alexandre Taithe : « l’eau, facteur d’instabilité en Chine – perspectives pour 2015 et 2030″, du 25 janvier 2007 pour la Fondation pour la Recherche Stratégique :

  • La première est d’ordre méthodologique, restitution de la complexité et qualité de la documentation : « L’aridité témoigne de l’interpénétration entre les questions environnementales et des enjeux stratégiques variés (énergie, relations bilatérales ou régionales, contrôle de l’exode rural, régulation sociale et légitimité de l’ordre politique…) au point de rendre leur traitement indissociable. Isoler les problèmes environnementaux conduit à surestimer leurs impacts, tandis que les écarter prive l’analyse de références de terrain. [...] Les éléments climatiques et environnementaux constituent désormais une contrainte multisectorielle, qui ne peut être résolue, ou seulement à long terme, s’imposant aux pouvoirs publics.

  • La seconde pour la valeur d’exemplarité du cas d’étude : « Laboratoire à l’échelle continentale, la Chine réunit l’ensemble des problèmes rencontrés dans la gestion de l’eau douce à travers le monde : sécheresses et inondations, surexploitation des eaux souterraines et de surface, multiplication des infra-structures lourdes (grands barrages et transferts massifs d’eau), absence de gouvernance de la ressource doublée de concurrences Centre/Périphérie, et abondantes pollutions d’origine agricole, industrielle et domestique. [...] le territoire se désertifie au Nord et dans l’Ouest ; le Sud-Est souffre de sécheresses périodiques ; les principales nappes phréatiques du pays baissent de plusieurs mètres par an ; le fleuve Jaune est à sec sur plus de 600 km au moins 250 jours par an… De plus, la pollution rend impropre aux usages humains les deux tiers des eaux des sept plus grands fleuves de Chine ; et 700 millions de Chinois boiraient une eau de qualité insuffisante. »

Si la construction du rapport reste quant à elle assez classique, les différents scénarios proposés évitent à mon sens les principaux écueils du genre : catastrophisme et/ou réductionnisme.

  • PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DES RISQUES ET ENJEUX LIES A LA RESSOURCE EN EAU

  • DEUXIEME PARTIE : SCENARIOS 2015 -203

Complément d’information : fiche de synthèse de l’Ambasade de France en Chine : L’eau en Chine – mission économique – Mars 2005

Suivez les abeilles…suite

A la suite de notre note intitulée suivez les abeilles…, est ici reproduit l’article du journaliste et écrivain PAUL MOLGA paru dans les Echos en date du 20/08/07.

Suivez les abeilles...suite dans -> ACTUS abeille3

Les abeilles s’éteignent par milliards depuis quelques mois 

     C‘est une incroyable épidémie, d’une violence et d’une ampleur faramineuse, qui est en train de se propager de ruche en ruche sur la planète. Partie d’un élevage de Floride l’automne dernier, elle a d’abord gagné la plupart des Etats américains, puis le Canada et l’Europe jusqu’à contaminer Taiwan en avril dernier. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible, pas plus que de squatter pourtant prompt à occuper les habitats abandonnés.En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats.

Au Québec, 40 % des ruches sont portées manquantes. En Allemagne, selon l’association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu’à 80 % dans certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé « phénomène «Marie-Céleste» », du nom du navire dont l’équipage s’est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000 abeilles chaque année) jusqu’à l’interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l’épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels.

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Syndrome d’effondrement

Légitimement inquiets, les scientifiques ont trouvé un nom à la mesure de ces désertions massives : le « syndrome d’effondrement » – ou « colony collapse disorder ». Ils ont de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, ni pollinisation, et pratiquement ni fruits, ni légumes. « Trois quart des cultures qui nourrissent l’humanité en dépendent », résume Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l’Inra (Institut national de recherche agronomique). Arrivée sur Terre 60 millions d’année avant l’homme, Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu’à sa survie. Aux Etats-Unis, où 90 plantes alimentaires sont pollinisées par les butineuses, les récoltes qui en dépendent sont évaluées à 14 milliards de dollars.Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l’abdomen des abeilles ? « Plutôt une combinaison de tous ces agents », assure le professeur Joe Cummins de l’université d’Ontario.

Dans un communiqué publié cet été par l’institut Isis (Institute of Science in Society), une ONG basée à Londres, connue pour ses positions critiques sur la course au progrès scientifique, il affirme que « des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles ». Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles générations d’insecticides enrobent les semences pour pénétrer de façon systémique dans toute la plante, jusqu’au pollen que les abeilles rapportent à la ruche, qu’elles empoisonnent. Même à faible concentration, affirme le professeur, l’emploi de ce type de pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé – l’imidaclopride (dédouané par l’Europe, mais largement contesté outre-Atlantique et en France, il est distribué par Bayer sous différentes marques : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage…) -, les butineuses deviendraient vulnérables à l’activité insecticide d’agents pathogènes fongiques pulvérisés en complément sur les cultures.

abeille

Butineuses apathiques

Pour preuve, estime le chercheur, des champignons parasites de la famille des Nosema sont présents dans quantités d’essaims en cours d’effondrement où les butineuses, apathiques, ont été retrouvées infectées par une demi-douzaine de virus et de microbes.La plupart du temps, ces champignons sont incorporés à des pesticides chimiques, pour combattre les criquets (Nosema locustae), certaines teignes (Nosema bombycis) ou la pyrale du maïs (Nosema pyrausta). Mais ils voyagent aussi le long des voies ouvertes par les échanges marchands, à l’image de Nosema ceranae, un parasite porté par les abeilles d’Asie qui a contaminé ses congénères occidentales tuées en quelques jours.C’est ce que vient de démontrer dans une étude conduite sur l’ADN de plusieurs abeilles l’équipe de recherche de Mariano Higes installée à Guadalajara, une province à l’est de Madrid réputée pour être le berceau de l’industrie du miel espagnol. « Ce parasite est le plus dangereux de la famille, explique-t-il. Il peut résister aussi bien à la chaleur qu’au froid et infecte un essaim en deux mois. Nous pensons que 50 % de nos ruches sont contaminées. » Or l’Espagne, qui compte 2,3 millions de ruches, est le foyer du quart des abeilles domestiques de l’Union européenne.

L’effet de cascade ne s’arrête pas là : il jouerait également entre ces champignons parasites et les biopesticides produits par les plantes génétiquement modifiées, assure le professeur Joe Cummins. Il vient ainsi de démontrer que des larves de pyrale infectées par Nosema pyrausta présentent une sensibilité quarante-cinq fois plus élevée à certaines toxines que les larves saines. « Les autorités chargées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec une approche étroite et bornée, en ignorant l’évidence selon laquelle les pesticides agissent en synergie avec d’autres éléments dévastateurs », accuse-t-il pour conclure. Il n’est pas seul à sonner le tocsin. Sans interdiction massive des pesticides systémiques, la planète risque d’assister à un autre syndrome d’effondrement, craignent les scientifiques : celui de l’espèce humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »

Art et écologie : point de vue machine…

http://www.dailymotion.com/video/SStmxOoEzUabtjVyi

Série barron.png d’après HDR de Stephan Barron 

 




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