Compte tenu des données aujourd’hui en notre possession, nous pouvons imaginer les scénarii suivants :
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Changement climatique : augmentation de l’intensité des événements extrêmes, diminution des précipitations et hausse des températures en saison sèche. Poursuite de la fonte des glaciers et de la calotte polaire. Pour certaines des zones géographiques d’importances (grandes zones de production céréalière, zone d’approvisionnement en eau des mégalopoles), les effets potentiels restent imprévisibles à ce jour.
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Pression démographique : projection selon la moyenne de l’hypothèse basse et medium de l’ONU, soit autour des 9 milliards d’individu en 2050.
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Urbanisation et aménagement spatial: poursuite de l’urbanisation mondiale dans les pays en développement confirmant les projections attendues par l’ONU (2/3 de la population mondiale en 2050 vit dans les villes). Néanmoins des pressions à la baisse apparaissent dans les mégalopoles des pays industrialisés.
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Industrialisation : fluctuation cyclique de mouvements de délocalisation/relocalisation en fonction des ressources rares.
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Gouvernance mondiale : échec récurrent des négociations multilatérales (OMC, ONU), bilatéralisation des échanges commerciaux et concentration des accords sur des axes prioritaire (Chine/USA). Stagnation économique mondiale du fait du renchérissement des coûts environnementaux, de l’énergie et des matières premières induisant inflation et anticipations négatives. La réduction de l’horizon de confiance, une préférence accrue pour le présent freinent les investisseurs.
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Energie : Peak Oil, fin de la rente pétrolière dans certain pays producteurs et large déploiement du nucléaire civil.
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Santé : large déficit des systèmes de santé publics et continuation de la privatisation du secteur, apparition d’une médecine à deux vitesses du fait de la hausse des prix et de l’apparition de nouvelles pathologies complexes.
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Agriculture : poursuite des pressions (grande distribution, Brésil) à la baisse sur les prix à la consommation, i.e. à la baisse des revenus des producteurs dans un contexte de raréfaction de l’offre. Faible extension des terres arables pour limiter la déforestation et ses conséquences sur les climats locaux, la désertification et la sédimentation des cours d’eau. Le stock de nouvelles technologies agricoles non encore usitées diminue, alors même que les rendements sont réduits du fait de la hausse des températures estivales et de la baisse du niveau des nappes dans certaines des régions productrice clés (Corn Belt). Au niveau du commerce agricole, on passe d’une logique d’accès des exportateurs aux marchés à une logique d’accès des importateurs au surplus disponibles, dans la mesure où la production mondiale de céréale est maintenant durablement inférieure à la consommation mondiale. les Seuls les changements de régime alimentaire viennent ralentir l’épuisement des stocks.
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Conflits : terrorisme actif, menaces d’attaques sur les infrastructures de la ressource en eau (Turquie) et tensions frontalières sur les ressources partagées (Inde/Pakistan).
Grâce à vous, j’ai pu apprendre beaucoup de choses intéressantes. J’espère en apprendre encore. Je vous félicite pour ces merveilleux partages. Continuez ainsi !
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